Les éditeurs ont encore une fois marqué leur conviction : la veille et l’Intelligence économique constituent un vrai marché, très sollicité, masqué parfois, mais réel. Autour d'une majorité d'exposants qui accompagnent ICC depuis quatre ans, de nouveaux entrants comme Systeam et Whatever viennent bénéficier de l'intérêt d'un visitorat professionnel. Le monde du conseil commence à peine à pointer son nez. Quel regret ! Quel challenge ! Et pourtant leurs témoignages participeraient d’une meilleure compréhension de leur indiscutable valeur ajoutée. Et la demande existe. Pour preuve, avec plus de 1.600 visiteurs sur deux jours, la 4e édition marque une légère progression d’environ 10 % par rapport à 2007. C’est mieux mais ce n’est pas l’essentiel. Ce visitorat se distingue par un niveau d’information élévé, et se déplace essentiellement pour deux raisons : le networking et la découverte. Difficile de leur présenter des débats déjà dévoilés, des cas d’applications rôdés sur d’autres plateaux. Ils connaissent, forcément c’est leur métier. Toujours à la recherche de solutions directement liées à l’amélioration structurelle de leurs organisations, ces “curieux professionnels” sont à l'affût d'innovations opérationnelles, originales et efficientes. C’est autour de ces enjeux, que “l’exception française” suscite intérêt et sympathie de la part d’observateurs étrangers avertis : les horizons de la francophonie et de l’Euro-Méditerranée seront nos prochaines frontières. JS.
ICC2008
Un marché qui privilégie la performance collective et l’aide à la décisionJacqueline Sala
Et s’il fallait retenir deux ou trois choses d’ICC cette année,
|