Penser 2040 pour ne pas subir 2030.

Il semble que nous ayons la recette mais pas les ingrédients. L’économie française et européenne n’a plus le temps de douter : elle est sommée d’agir, sous la pression croissante des crises géopolitiques, des limites écologiques et des attentes citoyennes.
Ce n’est plus une transition, c’est une bascule. @CESE @Futuribles
Les équations à résoudre sont multiples. Produire autrement, penser local sans renoncer au global, innover sans fragmenter : les règles du jeu changent, et ceux qui n’anticipent pas seront relégués. Plus facile à dire qu'à faire ! Le @CESE, avec @Futuribles, ne propose pas des scénarios pour rêver, mais des trajectoires pour décider. L’avenir ne se négocie plus à la marge.
La preuve ! Le 10 septembre 2025 ne sera pas seulement une date sur un calendrier militant. C’est un révélateur. Un test grandeur nature de nos mobilisations à l’ère des réseaux, où l’émotion brute se mêle à l’ingénierie invisible. @Thierry Lafon
Un départ en trombe… avant même le coup de sifflet
21 mai : à Morbecque, « Les Essentiels » lancent l’appel au blocage. Intuition ? Fuite ? Ou scénario déjà écrit ? Dès l’été, la machine s’emballe : TikTok dopé à l’IA, groupes Telegram par région, pages Facebook coordonnées. L’efficacité est telle qu’on peine à croire au seul hasard. https://lnkd.in/enA-F3xM
Mi-août, Jean-Luc Mélenchon entre en scène, suivi par la CGT et Solidaires. L’intersyndicale, elle, joue la montre et fixe un autre rendez-vous. François Hollande résume l’embarras : « Je ne peux pas m’associer à ce que je ne maîtrise pas ». Le RN reste en retrait. En quelques jours, l’appel citoyen devient terrain de jeu partisan. Une spontanéité… calibrée au millimètre
Et après ?
Le 10 septembre est un prototype. Un objet politique hybride, à la fois authentique et instrumentalisé, spontané et orchestré. Un avertissement : les mobilisations de demain seront des terrains mouvants, où chaque clic, chaque horaire, chaque visuel pourra servir à la fois la cause… et son contrôle. @Thierry Lafon
A qui parlons-nous !
C'est @Sophie Agulhon qui nous donne les clés : face à la crise, la Génération Z n’a pas attendu les consignes : elle a tissé du lien, organisé la solidarité, et maintenu le cap grâce à son agilité numérique. Une jeunesse qui ne contourne pas les obstacles, elle les coordonne.