Enjeux majeurs

20 janvier 2026. Sommet de la Souveraineté Technologique : la France face au défi de l’autonomie numérique

Paris Ministère de l’économie et des finances


Jacqueline Sala
Mardi 30 Décembre 2025


Le 20 janvier à Paris, le Sommet de la Souveraineté Technologique réunit décideurs publics, experts de l’intelligence économique, industriels stratégiques et acteurs du numérique pour dresser un état des lieux de la dépendance technologique française et européenne. À l’heure où l’IA, le cloud, la cybersécurité et les infrastructures critiques redessinent les rapports de force mondiaux, l’événement entend clarifier les priorités, exposer les vulnérabilités et identifier les leviers d’action pour reconquérir une autonomie stratégique durable.



20 janvier 2026. Sommet de la Souveraineté Technologique : la France face au défi de l’autonomie numérique
Le Ministère de l’Économie accueille la seconde édition du Sommet de la Souveraineté Technologique pour faire l’état des lieux de l’autonomie numérique en France et en Europe. Venez découvrir les stratégies des institutions publiques et les solutions de 50 champions technologiques français répondant aux défis actuels de l’IA, du Cloud et de la cybersécurité.

Reprendre la main sur les technologies critiques

Le sommet mettra en lumière les enjeux les plus sensibles : maîtrise des données, infrastructures souveraines, IA de confiance, cybersécurité, chaînes d’approvisionnement technologiques et dépendances structurelles vis‑à‑vis des géants étrangers.
Les intervenants analyseront les risques de fragmentation, les vulnérabilités industrielles et les conditions d’une reconquête stratégique crédible.

Entre géopolitique, innovation et sécurité nationale

Au-delà des aspects techniques, l’événement abordera la dimension géopolitique : rivalités technologiques, pressions extraterritoriales, normes internationales, influence des plateformes globales et rôle des États dans la protection des actifs immatériels.
La souveraineté technologique y sera présentée comme un enjeu de puissance, mais aussi de résilience démocratique et économique.

Parmi les intervenants

  • Philippe Latombe, député de Vendée et Secrétaire de la Commission des Lois à l'Assemblée Nationale, et Rapporteur de la mission Souveraineté Numérique de l’Assemblée Nationale
  • Catherine Mayenobe, Directrice générale déléguée et directrice des opérations et du pilotage de la transformation opérationnelle de Caisse des dépôts et consignations, pour présenter le plan Horizon numérique 2030
  • Olivier Biton, Group CIO, Directeur de la Transformation technologique, Directeur général de CA-GIP, et Membre du Comité Exécutif de Crédit Agricole S.A., présentera le plan de développement de l'autonomie numérique du groupe Crédit Agricole, avec des ambitions claires en matière d'achat numérique souverain 
  • Thomas Reynaud, CEO du Groupe Iliad, nous présentera pourquoi le groupe Iliad figure aujourd’hui parmi les acteurs industriels européens les plus engagés dans la construction d’infrastructures numériques de confiance, à travers Scaleway, OpCore, le consortium AION, ses partenariats récents avec Nvidia ou France Télévisions, l'acquisition de Saagie, ou ses activités dans l’open science avec par exemple Kyutai
  • Arno Pons, Délégué général de la Digital New Deal Foundation, accompagné de Olivier Vallet, Président de Docaposte, Xavier Piechaczyk, Président du Directoire de RTE, Yann Lechelle, CEO de Probabl et David Djaïz, Associé et dirigeant de Ascend Partners, pour présenter l'initiative IRN : Indice de Résilience Numérique, lancée en juillet aux cotés d'Olivier Sichel (président de la caisse de Dépôts et consignations), l'ancienne Ministre Clara Chappaz, et de plusieurs dirigeants de grandes entreprises, avec l’appui du Cigref et du Medef 
  •  Alexandre Bounouh, PDG du CEA List, qui est par essence un acteur clef de la souveraineté numérique, présentera ses actions structurantes 
  • Michel Paulin, Président du Comité Stratégique de Filière "Solutions et Logiciels Numériques de Confiance" pour présenter les actions menées d'intermédiation entre grands groupes / administrations et startups françaises, pour développer les achats souverains 
  • Maya Noel, Directrice Générale de France Digitale, pour présenter une cartographie des startups françaises et européennes du numérique et leur développement
  • Caroline Chopinaud, Directrice Générale du Hub France IA, pour analyser l’importance hautement stratégique de l’IA en matière de souveraineté technologique
  • Christophe Grosbost, Directeur stratégique de l’IMA et fondateur de ce sommet, qui présentera la feuille de route IMA 2026 en faveur de l'autonomie technologique
  • Emmanuel Le Roux, Head of Advanced Computing & AI, Eviden, Atos Group, pour présenter l'ambition de cette division d'Eviden / Atos, depuis son rachat par l’Etat en juillet 2025 au Groupe Atos, de bâtir une filière européenne d’excellence dans les domaines du calcul avancé, de l’IA et du quantique
  • Le CESIN et HEXATRUST présenteront le "Cyber Panorama ", un outil opérationnel pour guider les organisations vers des solutions souveraines, offrant une vision consolidée du marché favorisant l’adoption de solutions souveraines et éclairant les choix technologiques des organisations.

Les enjeux-clés

20 janvier 2026. Sommet de la Souveraineté Technologique : la France face au défi de l’autonomie numérique
La souveraineté technologique s’impose aujourd’hui comme un enjeu central de puissance et de résilience.
Le sommet met en lumière la nécessité pour la France et l’Europe de réduire leurs dépendances dans les domaines critiques — cloud, IA, infrastructures et composants — tout en renforçant la protection des données et des actifs immatériels face aux risques d’ingérence et aux menaces hybrides.
Il souligne aussi l’urgence de développer une IA véritablement souveraine, appuyée sur des standards et des infrastructures maîtrisés, et de structurer des filières technologiques capables de rivaliser avec les plateformes globales.

Enfin, l’événement rappelle que toute stratégie technologique est désormais indissociable d’une lecture géopolitique : normes internationales, pressions extraterritoriales et rivalités de puissance conditionnent directement les marges de manœuvre des États comme des entreprises.