
« IAs génératives : opportunités ou menaces pour les professionnels de l’information ? »
Organisée par Camille Claverie et Cécile Payeur — qui ont gracieusement prêté leur amphithéâtre de 120 places et mobilisé leurs étudiants du master Defi — la rencontre a bénéficié du soutien logistique de l’établissement, de l’engagement des bénévoles de l’ADBS et du parrainage d’Alféo et de CAIRN.
Table ronde
Cinq intervenants de renom — Stéphane Cottin (Conseil Constitutionnel), Carole Guelfucci (Darrois Villey Maillot Brochier), Jacques Loigerot (CETIM), Antoine Raulin (Bureau Van Dijk – gf2i) et Antoine Larre (Alféo) — ont partagé retours d’expérience et analyses, avant que Mathieu Andro (Services du Premier ministre) n’en dessine les principales conclusions.
Ateliers créatifs et perspectives
- synergies avec d’autres métiers ;
- « promptologie » pour jeunes explorateurs ;
- éthique, contexte et écologie de l’usage des IA ;
- critères de choix pour une formation en IA ;
- compétences clés des professionnels info-doc ;
- impacts sur les métiers et organisations.
Il en ressort une feuille de route pour l’ADBS : l’association sera toujours un soutien pour ses adhérents par son rôle de catalyseur d’échanges et de partages à travers le réseau de spécialistes qui la compose. Ses formations, ses webinaires, ses publications, ses réunions, ses groupes de travail, ses diverses manifestations, vont s’efforcer d’assurer aux adhérent.e.s le niveau de compétence et d’expertise à la hauteur de cette nouvelle perspective.
Un défi porteur d’avenir
Si l’IA suscite appréhensions et risques de déséquilibres, elle offre surtout aux documentalistes, bibliothécaires et spécialistes de l’information une occasion inédite de valoriser leurs savoir-faire : rigueur dans la structuration des données, maîtrise des chaînes documentaires, éthique de l’accès à l’information… Pour tirer parti de cette révolution, il faudra innover, proposer des solutions concrètes et faire converger outils et méthodologies des sciences de l’information.
Au cœur de ce mouvement, l’ADBS réaffirme son rôle de catalyseur : formations spécialisées, webinaires, publications, groupes de travail et manifestations thématiques viendront outiller ses adhérents pour bâtir collectivement une nouvelle reconnaissance des métiers de l’information-documentation à l’ère de l’IA.
L’ADBS, créée en 1963 sous le nom d’« Association des documentalistes et bibliothécaires spécialisés » rassemble aujourd’hui plusieurs milliers de professionnels de l’information (documentalistes, bibliothécaires, veilleurs, records managers, webmestres, etc.). Son siège est à Paris, avec une dizaine de délégations régionales.
L’association poursuit quatre grands objectifs : faciliter les échanges entre spécialistes, promouvoir et défendre la profession, accompagner l’adoption des technologies documentaires et renforcer les compétences de ses membres. Pour cela, elle organise journées d’études, formations et publie la revue I2D (ex-Documentaliste – Sciences de l’information).
Son offre de formation continue, régulièrement actualisée, couvre les aspects techniques (traitement de l’information, démarches qualité), juridiques, managériaux et stratégiques (management de projet, conduite du changement).
Au-delà de la formation, l’ADBS anime un réseau actif : webinaires, groupes de travail thématiques, rencontres régionales et conférences annuelles. Ses adhérents bénéficient d’un annuaire collaboratif, d’un accès privilégié à des ressources et à des offres d’emploi, renforçant ainsi la visibilité et la cohésion de la communauté des professionnels de l’information.