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Lina Khan - Source Wikipedia
Lina M. Khan, une juriste américaine d’origine anglaise, dont le parcours et l’engagement forcent l’admiration et révèle une force de caractère et une détermination exceptionnelles. Née à Londres de parents pakistanais, elle a construit une carrière remarquable aux USA dans le domaine du droit de la concurrence.
Bien qu’elle soit surtout connue pour son influence aux États-Unis, Lina M. Khan s’est imposée comme une experte incontournable dans l’analyse des positions dominantes des grandes entreprises technologiques, notamment Amazon et les GAFAM. Sa réputation a dépassé les frontières des Etats-Unis. Son article révolutionnaire, publié en 2017 dans le Yale Law Journal alors qu’elle était encore étudiante, a mis en lumière les failles du cadre antitrust américain et les stratégies d’Amazon pour contourner les régulations. Ce travail a propulsé son nom dans les cercles juridiques et économiques, lui ouvrant même les colonnes du New York Times.
Diplômée du Williams College et de l’université Yale, elle a ensuite travaillé à l’Open Markets Institute, où elle a continué à dénoncer les abus de pouvoir des géants du numérique. Sa nomination par le président Joe Biden à la tête de la Federal Trade Commission (FTC) en 2021 a marqué un tournant dans la régulation de la concurrence aux États-Unis. Sous son mandat, la FTC s’est attaquée aux pratiques anticoncurrentielles d’Amazon, notamment son système de fidélisation Prime, qu’elle considère comme un outil pour étouffer la concurrence.
Surnommée la « Trustbuster » (la tueuse de trusts), Lina M. Khan incarne une figure rare : une juriste capable de dépasser les clivages politiques, avec des soutiens et des critiques dans les deux camps. Son engagement pour une concurrence équitable et son intelligence analytique en font une personnalité inspirante et respectée.
Bien qu’elle soit surtout connue pour son influence aux États-Unis, Lina M. Khan s’est imposée comme une experte incontournable dans l’analyse des positions dominantes des grandes entreprises technologiques, notamment Amazon et les GAFAM. Sa réputation a dépassé les frontières des Etats-Unis. Son article révolutionnaire, publié en 2017 dans le Yale Law Journal alors qu’elle était encore étudiante, a mis en lumière les failles du cadre antitrust américain et les stratégies d’Amazon pour contourner les régulations. Ce travail a propulsé son nom dans les cercles juridiques et économiques, lui ouvrant même les colonnes du New York Times.
Diplômée du Williams College et de l’université Yale, elle a ensuite travaillé à l’Open Markets Institute, où elle a continué à dénoncer les abus de pouvoir des géants du numérique. Sa nomination par le président Joe Biden à la tête de la Federal Trade Commission (FTC) en 2021 a marqué un tournant dans la régulation de la concurrence aux États-Unis. Sous son mandat, la FTC s’est attaquée aux pratiques anticoncurrentielles d’Amazon, notamment son système de fidélisation Prime, qu’elle considère comme un outil pour étouffer la concurrence.
Surnommée la « Trustbuster » (la tueuse de trusts), Lina M. Khan incarne une figure rare : une juriste capable de dépasser les clivages politiques, avec des soutiens et des critiques dans les deux camps. Son engagement pour une concurrence équitable et son intelligence analytique en font une personnalité inspirante et respectée.
Interview sur CNBC Television concernant le procès antitrust Meta/FTC
Dans cet interview daté du 14 Avril 2025 sur la Chaîne américaine CNBC, Lina Khan, ancienne présidente de la FTC, discute avec le journaliste du procès antitrust en cours entre Meta et la Federal Trade Commission concernant la propriété d'Instagram et WhatsApp.
De cet entretien, voici les principaux points à retenir :
De cet entretien, voici les principaux points à retenir :
- Le procès a été initialement intenté par l'administration Trump, puis rejeté et réintroduit pendant le mandat de Lina Khan à la FTC. Elle se dit satisfaite que l'affaire ait progressé jusqu'à ce stade, malgré les efforts de Meta pour la faire abandonner.
- Concernant la possibilité d'un règlement, elle note que bien que toujours possible, il est moins probable après quatre ans de procédure pour en arriver au procès. Elle souligne que les tentatives de lobbying des entreprises auprès de l'administration pourraient influencer la situation jusqu'à un verdict.
- Elle réfute l'argument selon lequel cette affaire regarde le passé et que le paysage concurrentiel a radicalement changé avec l'émergence de nouveaux acteurs comme TikTok et l'essor de l'IA. Elle explique que Facebook a "paniqué" lors de la transition vers les smartphones et a eu recours à une stratégie de "buy or bury" (acheter ou enterrer) en acquérant des concurrents à croissance rapide comme Instagram et WhatsApp pour éviter la concurrence.
- Elle soutient qu'il n'y a pas de date d'expiration pour l'illégalité d'une transaction et que le paysage des réseaux sociaux est différent aujourd'hui parce que Facebook a été autorisé à faire ces acquisitions, ce qui a dégradé son service pour les utilisateurs et bloqué de nouveaux entrants potentiels.
- Concernant l'argument de favoriser une "champion national" (Meta) dans le domaine de l'IA face à des concurrents comme ChatGPT et Google, elle réaffirme l'engagement des États-Unis envers un système de marchés ouverts et de libre entreprise, qui a historiquement favorisé l'innovation et la croissance. Elle met en garde contre le remplacement de ce système par un système plus centralisé par des monopoles.