Enjeux majeurs

5 février 2026. Agora du Futur : "La civilisation de surpuissance" avec Gilles Lipovetsky. Visioconférence


Jacqueline Sala
Vendredi 26 Décembre 2025


Le 5 février 2026, l’Agora du Futur accueillera Gilles Lipovetsky pour une visioconférence consacrée à un thème qui traverse nos sociétés contemporaines : la montée en puissance d’un modèle civilisationnel fondé sur l’excès, l’accélération et l’illimitation. Une rencontre pensée pour éclairer les ressorts culturels, économiques et psychologiques de cette dynamique qui façonne nos vies quotidiennes autant que nos imaginaires collectifs.



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Comprendre l’ère de la surpuissance

Gilles Lipovetsky propose d’explorer ce qu’il nomme la “civilisation de surpuissance”, un moment historique où tout semble devoir aller plus vite, plus fort, plus loin.

Technologies omniprésentes, consommation sans fin, injonction à la performance, hypertrophie des désirs : autant de signes d’un monde qui ne cesse de repousser ses propres limites. Le sociologue interroge les logiques profondes de cette accélération permanente et la manière dont elle transforme nos comportements, nos institutions et nos représentations.

Penser l’avenir au-delà de l’hypermodernité

L’Agora du Futur offre ici un espace de dialogue pour dépasser le constat et interroger les voies possibles d’un rééquilibrage.
Comment réinventer nos modes de vie dans un monde saturé de sollicitations ?
Comment redonner place au temps long, à la mesure, à la qualité plutôt qu’à la quantité ?
Gilles Lipovetsky esquisse des pistes pour imaginer une modernité moins frénétique, capable de conjuguer innovation et humanité.

A propos du livre

Dans L’Odyssée de la surpuissance ,  à paraître le 14 janvier 2026 aux Editions Odile Jacob, Gilles Lipovetsky analyse la logique d’illimitation qui traverse nos sociétés contemporaines : technologies toujours plus performantes, accélération permanente, hypertrophie des désirs et quête d’efficacité sans fin.

Il montre comment cette dynamique façonne nos comportements tout en générant de nouvelles vulnérabilités. L’essai s’inscrit dans la continuité de ses travaux sur l’hypermodernité et propose une lecture lucide des paradoxes d’un monde qui célèbre la puissance tout en révélant ses propres limites.

L'auteur 
ne propose pas de solutions techniques, mais des orientations culturelles : des manières d’habiter la modernité autrement, sans renoncer à ses acquis mais en en corrigeant les excès.