Intervenants :
Barbara Bressand (Directrice RSE de L’Oréal )
Laurent Babikian (Expert décarbonation 2050)
Guillaume Richet-Bourbousse (Banque de France)
Philippe Vincent (Président Compagnie Nationale Commissaire aux Comptes)
Animé par : Yann de FERAUDY - FRANCE SUPPLY CHAINPrésident
ESG : Stop ou encore ?
Les intervenants sont unanimes. Non seulement, le respect des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance sont indispensables pour s’inscrire dans une dynamique de développement durable, mais la situation exige même d’aller plus loin.
Pour Barbara Bressand, la préservation des ressources et de la biodiversité est même critique pour le "Business’ de l’Oréal". Nombre de ses produits en dépendent. Elle précise que dès 1995, l’entreprise s’est emparée de ces enjeux en créant un labo d’impact environnemental et indique que ses engagements sur une trajectoire de décarbonation d’ici 2030 et 2040 font l’objet d’une réévaluation permanente.
"Banquier central", Guillaume Richet-Bourbousse explique l’impact financier de plus en plus préoccupant des risques climatiques tandis que Philippe Vincent alerte sur la double responsabilité parentale et sociétale qui incombent aux individus comme aux acteurs économiques.
Pour aller plus loin, Laurent Babikian parie sur l’application d’un nouvel indicateur d’Empreinte Matière (Biomasse + Métaux +Énergie) qui pourrait, devrait, se substituer à l’Empreinte Carbone.
Pour Barbara Bressand, la préservation des ressources et de la biodiversité est même critique pour le "Business’ de l’Oréal". Nombre de ses produits en dépendent. Elle précise que dès 1995, l’entreprise s’est emparée de ces enjeux en créant un labo d’impact environnemental et indique que ses engagements sur une trajectoire de décarbonation d’ici 2030 et 2040 font l’objet d’une réévaluation permanente.
"Banquier central", Guillaume Richet-Bourbousse explique l’impact financier de plus en plus préoccupant des risques climatiques tandis que Philippe Vincent alerte sur la double responsabilité parentale et sociétale qui incombent aux individus comme aux acteurs économiques.
Pour aller plus loin, Laurent Babikian parie sur l’application d’un nouvel indicateur d’Empreinte Matière (Biomasse + Métaux +Énergie) qui pourrait, devrait, se substituer à l’Empreinte Carbone.
Souveraineté et décarbonation : que font aujourd’hui les entreprises ?
Beaucoup de choses selon les intervenants.
L’Oréal s’affirme en pointe. Produire là où l’on vend ; usines qui fonctionnent à 100% avec des énergies renouvelables ; intégration des fournisseurs dans sa chaîne de valeur ; les évaluer sur les critères SBTI (Science-Based Targets initiative)… Parce que « La planète le vaut bien ». A noter, 70% des investissements en R&D de la marque de beauté sont réalisés en France.
Témoignage d’une transition climatique en cours, la Banque de France note que près de 1500 entreprises productrices d’énergie, du Transport et foncières se sont évaluées sur sa plateforme "Indicateurs Climat". Les résultats sont rassurants. Objectif 2027 : 20 000 entreprises sur 7 autres secteurs d’activité.
Philippe Vincent abonde. Les commissaires aux comptes le constatent, le mouvement est lancé et la place de la RSE est de plus en plus stratégique. Il alerte malgré tout sur le retard pris par les PME.
L’Oréal s’affirme en pointe. Produire là où l’on vend ; usines qui fonctionnent à 100% avec des énergies renouvelables ; intégration des fournisseurs dans sa chaîne de valeur ; les évaluer sur les critères SBTI (Science-Based Targets initiative)… Parce que « La planète le vaut bien ». A noter, 70% des investissements en R&D de la marque de beauté sont réalisés en France.
Témoignage d’une transition climatique en cours, la Banque de France note que près de 1500 entreprises productrices d’énergie, du Transport et foncières se sont évaluées sur sa plateforme "Indicateurs Climat". Les résultats sont rassurants. Objectif 2027 : 20 000 entreprises sur 7 autres secteurs d’activité.
Philippe Vincent abonde. Les commissaires aux comptes le constatent, le mouvement est lancé et la place de la RSE est de plus en plus stratégique. Il alerte malgré tout sur le retard pris par les PME.
Comment transformer ses modèles d’affaires ?
Laurent Babikian en est convaincu, il faut commencer par le haut et ne pas hésiter à avoir une approche "incubation" en démontrant sur une démarche quasi autonome la pertinence… et la rentabilité d’un nouveau modèle.
Chez l’Oréal, on s’attache à "récompenser"’ ses fournisseurs les plus vertueux et on envisage également de le faire pour les consommateurs les plus responsables.
Guillaume Richet-Bourbousse prévient qu’au 1er janvier 2026, la supervision du plan des transitions des banques s’attachera à l’évaluation des ‘Prêts’ avec toutes les conséquences que l’on peut imaginer.
Notre expert décarbonation parie beaucoup sur le développement de l’économie de la fonctionnalité qui favorise l’usage d’un bien plutôt que sa possession. Il lui voir un grand avenir. Il ne le précise pas mais cette économie représente aujourd’hui moins de 2% du PIB dans l’UE (NDLR).
Chez l’Oréal, on s’attache à "récompenser"’ ses fournisseurs les plus vertueux et on envisage également de le faire pour les consommateurs les plus responsables.
Guillaume Richet-Bourbousse prévient qu’au 1er janvier 2026, la supervision du plan des transitions des banques s’attachera à l’évaluation des ‘Prêts’ avec toutes les conséquences que l’on peut imaginer.
Notre expert décarbonation parie beaucoup sur le développement de l’économie de la fonctionnalité qui favorise l’usage d’un bien plutôt que sa possession. Il lui voir un grand avenir. Il ne le précise pas mais cette économie représente aujourd’hui moins de 2% du PIB dans l’UE (NDLR).
Et le Futur dans tout ça ?
"Net Zero Emission en 2050' : chez l’Oreal, on tient le cap.
Deux défis encore à relever : l’intégration réelle des facteurs d’émissions des fournisseurs et la transformation des habitudes de beauté des consommateurs (déploiement des recharges). A la Banque de France, on croit à la sensibilisation aux risques. Une plateforme d’exposition aux aléas climatiques sera disponible dès la fin 2025.
Pour le Président des commissaires aux comptes, l’heure est à la mobilisation générale de toutes les entreprises, de toutes les personnes, de tous les pays.
Puisse-t-il être entendu !
Deux défis encore à relever : l’intégration réelle des facteurs d’émissions des fournisseurs et la transformation des habitudes de beauté des consommateurs (déploiement des recharges). A la Banque de France, on croit à la sensibilisation aux risques. Une plateforme d’exposition aux aléas climatiques sera disponible dès la fin 2025.
Pour le Président des commissaires aux comptes, l’heure est à la mobilisation générale de toutes les entreprises, de toutes les personnes, de tous les pays.
Puisse-t-il être entendu !
A propos de ...
Christophe Pouilly est Vice-président exécutif de La Fabrique du Futur & Co. Il assure la direction opérationnelle de ce "Do Tank" qui compte 57 associés aux expertises transdisciplinaires. Sa mission : aider les structures (publiques ou privées) à se projeter dans le futur et les accompagner dans leurs grandes transitions.
Membre de la Société Française de Prospective et l'Association of Professionnel Futurists, Christophe est également formateur au sein de l'organisme de formation (certifié Qualiopi) de la Fabrique du Futur.

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