Placée sous le thème "Le numérique, au cœur de la compétitivité européenne ?", cette édition a alterné plénières stratégiques et ateliers d’intelligence collective, permettant aux participants d’élaborer des pistes pour renforcer la souveraineté numérique européenne.
Les discussions ont mis en lumière les défis posés par les tensions géopolitiques sur le plan technologique et les dépendances numériques qui fragilisent notre économie.
Elles ont également été un terreau fertile pour l’élaboration de recommandations stratégiques, destinées aux entreprises, aux pouvoirs publics et à l’ensemble de l’écosystème numérique européen.
La seconde édition des Rencontres Numériques de Strasbourg s’est achevée le vendredi 25 avril, avec une intervention de Clara Chappaz, Ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique. Un point final à deux journées de débats intensifs, consacrés aux leviers numériques de la compétitivité européenne.
Organisé au Parlement européen, l’événement a réuni près de 200 acteurs clés du numérique, parmi lesquels dirigeants d’entreprises, responsables des systèmes d’information, startups innovantes, institutions publiques et chercheurs.
analyses, convictions et recommandations sur le **rôle du numérique face aux turbulences géopolitiques** et aux défis économiques européens.
La seconde édition des Rencontres Numériques de Strasbourg s’est achevée le vendredi 25 avril, avec une intervention de Clara Chappaz, Ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique. Un point final à deux journées de débats intensifs, consacrés aux leviers numériques de la compétitivité européenne.
Organisé au Parlement européen, l’événement a réuni près de 200 acteurs clés du numérique, parmi lesquels dirigeants d’entreprises, responsables des systèmes d’information, startups innovantes, institutions publiques et chercheurs.
analyses, convictions et recommandations sur le **rôle du numérique face aux turbulences géopolitiques** et aux défis économiques européens.
Une ambition collective, des voix inspirantes
Plusieurs interventions de haut niveau ont marqué les débats. Parmi les temps forts, Clara Chappaz, Ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, Olivier Sichel, Directeur général de la Caisse des dépôts, et Christophe Gomart, Député européen, ont partagé leurs perspectives sur les défis économiques liés à la dépendance technologique européenne. Aux côtés des économistes Nicolas Bouzou (Asterès) et Sylvie Matelly (Institut Jacques Delors), ils ont analysé les enjeux d’une souveraineté numérique renforcée.
La dimension géopolitique du numérique a été au cœur d’une plénière intense réunissant David Baverez, investisseur et essayiste, et Amy Greene, experte associée à l’Institut Montaigne. Leur échange a offert un éclairage essentiel sur les bouleversements en cours et leurs conséquences pour l’autonomie stratégique européenne.
Enfin, l’avenir de l’intelligence artificielle et son impact sur la compétitivité ont été discutés par Olivier Bousquet, Senior Director of Research chez Google DeepMind, et Bruno Maisonnier, fondateur d’Anotherbrain. Leur analyse a mis en avant les opportunités et défis posés par l’IA dans un contexte de transformation accélérée.
La dimension géopolitique du numérique a été au cœur d’une plénière intense réunissant David Baverez, investisseur et essayiste, et Amy Greene, experte associée à l’Institut Montaigne. Leur échange a offert un éclairage essentiel sur les bouleversements en cours et leurs conséquences pour l’autonomie stratégique européenne.
Enfin, l’avenir de l’intelligence artificielle et son impact sur la compétitivité ont été discutés par Olivier Bousquet, Senior Director of Research chez Google DeepMind, et Bruno Maisonnier, fondateur d’Anotherbrain. Leur analyse a mis en avant les opportunités et défis posés par l’IA dans un contexte de transformation accélérée.
Des convictions communes pour construire l’avenir numérique européen
Lors de la séance de clôture, une série de recommandations stratégiques a été présentée à Clara Chappaz, Ministre déléguée à l’Intelligence artificielle et au Numérique. Ces propositions visent à orienter la feuille de route numérique européenne et à renforcer son autonomie stratégique.
Les travaux ont été articulés autour de huit grands axes, structurant les échanges :
1. Résilience et croissance : Exploiter l’IA, le Cloud et la Data pour garantir l’autonomie numérique et stimuler l’économie.
2. Économie de la donnée : Favoriser les champions technologiques européens et sécuriser les échanges de données pour asseoir un leadership compétitif.
3. Inclusion numérique : Élever l’accessibilité et l’inclusion au rang de priorités économiques et sociales.
4. Sécurité et confiance numériques : Mieux coordonner la cyberdéfense et réduire la dépendance aux acteurs extra-européens.
5. Intelligence artificielle*: Déployer une stratégie d’investissement ambitieuse pour saisir les opportunités de l’IA et réindustrialiser l’Europe.
6. Industrie circulaire : Encourager la durabilité et la réparabilité des équipements numériques à travers une approche responsable.
7. Compétences et talents : Renforcer la formation continue et attirer les experts du numérique pour répondre aux défis technologiques.
8. Autonomie technologique : Construire des alternatives européennes face aux positions dominantes des acteurs étrangers.
À travers ces pistes, les participants ont réaffirmé que le numérique est un pilier stratégique de la compétitivité et de la souveraineté européennes. Emmanuel Sardet (CIGREF) et Véronique Torner (Numeum) ont insisté sur la nécessité de passer à l’action, appelant à une ambition collective et résolue pour affirmer le rôle de l’Europe dans un monde en pleine mutation.
Les travaux ont été articulés autour de huit grands axes, structurant les échanges :
1. Résilience et croissance : Exploiter l’IA, le Cloud et la Data pour garantir l’autonomie numérique et stimuler l’économie.
2. Économie de la donnée : Favoriser les champions technologiques européens et sécuriser les échanges de données pour asseoir un leadership compétitif.
3. Inclusion numérique : Élever l’accessibilité et l’inclusion au rang de priorités économiques et sociales.
4. Sécurité et confiance numériques : Mieux coordonner la cyberdéfense et réduire la dépendance aux acteurs extra-européens.
5. Intelligence artificielle*: Déployer une stratégie d’investissement ambitieuse pour saisir les opportunités de l’IA et réindustrialiser l’Europe.
6. Industrie circulaire : Encourager la durabilité et la réparabilité des équipements numériques à travers une approche responsable.
7. Compétences et talents : Renforcer la formation continue et attirer les experts du numérique pour répondre aux défis technologiques.
8. Autonomie technologique : Construire des alternatives européennes face aux positions dominantes des acteurs étrangers.
À travers ces pistes, les participants ont réaffirmé que le numérique est un pilier stratégique de la compétitivité et de la souveraineté européennes. Emmanuel Sardet (CIGREF) et Véronique Torner (Numeum) ont insisté sur la nécessité de passer à l’action, appelant à une ambition collective et résolue pour affirmer le rôle de l’Europe dans un monde en pleine mutation.
Plusieurs décisions stratégiques visant à renforcer l’autonomie économique européenne sont été retenues.
Parmi les mesures validées, on retrouve notamment :
- Création d’un fonds européen de souveraineté numérique pour soutenir les entreprises technologiques locales et réduire la dépendance aux acteurs extra-européens.
- Mise en place d’un plan de relocalisation industrielle pour sécuriser l’approvisionnement en matières premières et composants stratégiques.
- Renforcement de la cybersécurité européenne, avec une meilleure coordination entre les États membres et un soutien accru aux PME vulnérables.
- Développement d’une filière européenne des métaux critiques, essentielle pour les industries technologiques et énergétiques.
- Encouragement à l’innovation et à l’investissement dans l’intelligence artificielle, afin de positionner l’Europe comme un acteur majeur du secteur.
Parmi les mesures validées, on retrouve notamment :
- Création d’un fonds européen de souveraineté numérique pour soutenir les entreprises technologiques locales et réduire la dépendance aux acteurs extra-européens.
- Mise en place d’un plan de relocalisation industrielle pour sécuriser l’approvisionnement en matières premières et composants stratégiques.
- Renforcement de la cybersécurité européenne, avec une meilleure coordination entre les États membres et un soutien accru aux PME vulnérables.
- Développement d’une filière européenne des métaux critiques, essentielle pour les industries technologiques et énergétiques.
- Encouragement à l’innovation et à l’investissement dans l’intelligence artificielle, afin de positionner l’Europe comme un acteur majeur du secteur.