Créer notre propre culture de la guerre de l'information
Dans ce nouvel épisode de la série 50 ans de guerre de l’information, le Centre de Recherche 451, laboratoire de réflexion appliquée de l’École de Guerre Économique, met en lumière un enjeu stratégique : la France doit cesser de se contenter d’importer des doctrines étrangères et développer sa propre culture de la guerre de l’information.
Le podcast est animé par Nicolas Moinet, professeur en sciences de l’information et de la communication, spécialiste reconnu de l’intelligence économique, et par Christian Harbulot, directeur et fondateur de l’École de Guerre Économique, pionnier de l’intelligence économique en France.
Ensemble, ils rappellent que notre pays a longtemps disposé d’une tradition en matière de guerre psychologique, mais que cette mémoire tend à s’effacer. Depuis la guerre du Golfe, les théories anglo-saxonnes dominent la réflexion, malgré les limites révélées par l’échec américain en Afghanistan et la persistance de doctrines relayées par l’OTAN.
Le podcast est animé par Nicolas Moinet, professeur en sciences de l’information et de la communication, spécialiste reconnu de l’intelligence économique, et par Christian Harbulot, directeur et fondateur de l’École de Guerre Économique, pionnier de l’intelligence économique en France.
Ensemble, ils rappellent que notre pays a longtemps disposé d’une tradition en matière de guerre psychologique, mais que cette mémoire tend à s’effacer. Depuis la guerre du Golfe, les théories anglo-saxonnes dominent la réflexion, malgré les limites révélées par l’échec américain en Afghanistan et la persistance de doctrines relayées par l’OTAN.
Ensemble, ils proposent de rompre avec cette posture de suiveurs et d’élaborer une méthodologie française, unifiée et active, capable d’exploiter les contradictions et antagonismes des forces adverses. Leur approche repose sur l’analyse des lignes de force, outil permettant de donner du sens aux actions ennemies et d’anticiper leurs stratégies.
Le débat s’élargit à la manipulation de la mémoire historique, présentée comme une arme informationnelle. Harbulot et Moinet illustrent cette idée en revenant sur trois défaites françaises – 1815, 1871 et 1940 – qui servent de cas pratiques pour montrer comment l’histoire peut être instrumentalisée dans une stratégie informationnelle.
Le débat s’élargit à la manipulation de la mémoire historique, présentée comme une arme informationnelle. Harbulot et Moinet illustrent cette idée en revenant sur trois défaites françaises – 1815, 1871 et 1940 – qui servent de cas pratiques pour montrer comment l’histoire peut être instrumentalisée dans une stratégie informationnelle.
Replacer le droit à l’information et la maîtrise des récits au cœur de la souveraineté nationale
Ce podcast inaugure une série de trois épisodes consacrés à la mise en place d’une culture française de la guerre de l’information. L’objectif est clair : redonner au pays une lecture stratégique autonome, adaptée aux enjeux contemporains, et replacer le droit à l’information et la maîtrise des récits au cœur de la souveraineté nationale. À travers ce podcast, Christian Harbulot et Nicolas Moinet rappellent que la guerre de l’information n’est pas une abstraction mais un champ de bataille bien réel, où se joue la souveraineté cognitive des nations. Leur appel à une culture française de l’information traduit une volonté de sortir de la dépendance aux modèles anglo-saxons et de renouer avec une tradition stratégique propre à notre histoire. En mobilisant mémoire collective, analyse des lignes de force et méthodologie nationale, ils invitent les décideurs à considérer l’information comme une arme à part entière.
Dans un monde marqué par la compétition globale et la manipulation des récits, leur démarche apparaît comme une exigence vitale pour 2026 : redonner à la France les moyens de penser et de conduire sa guerre de l’information avec lucidité et autonomie. Ils insistent sur la nécessité de structurer une approche unifiée et active, capable d’exploiter les contradictions de l’adversaire plutôt que de subir ses récits.
Autre axe fort : la réintégration de la mémoire historique dans la réflexion stratégique. En analysant les défaites de 1815, 1871 et 1940, les intervenants montrent comment l’histoire peut être instrumentalisée et soulignent l’importance de maîtriser la restitution des événements pour éviter que d’autres ne s’en emparent. Enfin, ils appellent à une réappropriation nationale de la guerre de l’information, qui passe par la formation des élites, la sensibilisation des décideurs et la mise en place d’outils analytiques capables de lire les « lignes de force » des actions adverses.
En somme, les préconisations sont claires : penser français, agir de manière autonome et replacer l’histoire au cœur de la stratégie informationnelle.
Dans un monde marqué par la compétition globale et la manipulation des récits, leur démarche apparaît comme une exigence vitale pour 2026 : redonner à la France les moyens de penser et de conduire sa guerre de l’information avec lucidité et autonomie. Ils insistent sur la nécessité de structurer une approche unifiée et active, capable d’exploiter les contradictions de l’adversaire plutôt que de subir ses récits.
Autre axe fort : la réintégration de la mémoire historique dans la réflexion stratégique. En analysant les défaites de 1815, 1871 et 1940, les intervenants montrent comment l’histoire peut être instrumentalisée et soulignent l’importance de maîtriser la restitution des événements pour éviter que d’autres ne s’en emparent. Enfin, ils appellent à une réappropriation nationale de la guerre de l’information, qui passe par la formation des élites, la sensibilisation des décideurs et la mise en place d’outils analytiques capables de lire les « lignes de force » des actions adverses.
En somme, les préconisations sont claires : penser français, agir de manière autonome et replacer l’histoire au cœur de la stratégie informationnelle.
A propos de Christian Harbulot
Directeur et fondateur de l’École de Guerre Économique (EGE), Christian Harbulot est l’une des figures majeures de l’intelligence économique en France. Ancien élève de l’ENA, il a contribué à introduire la notion de guerre économique dans le débat public français dès les années 1990. Auteur de nombreux ouvrages de référence (La guerre économique, Le nouvel art de la guerre), il est reconnu pour avoir théorisé l’usage stratégique de l’information dans les rapports de force contemporains.
A propos de Nicolas Moinet
Professeur en sciences de l’information et de la communication à l’Université de Poitiers, Nicolas Moinet est spécialiste de l’intelligence économique et stratégique. Chercheur associé à l’EGE, il a publié plusieurs travaux sur la culture du renseignement et la compétitivité des organisations. Il anime régulièrement des séminaires et conférences sur la guerre de l’information et la souveraineté cognitive.

Accueil