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Donnée, pouvoir, avenir : la Biennale du numérique 2025 décrypte à Lyon les enjeux des métiers de l'information professionnelle
En novembre 2025, l’Enssib accueillera à Villeurbanne une nouvelle édition de sa Biennale du numérique, placée sous le signe d’un enjeu devenu central : la gouvernance des données. Dans un monde où la production d’informations explose et où leur circulation conditionne aussi bien les équilibres politiques que les modèles économiques, l’événement entend offrir un espace de réflexion et de confrontation d’idées.
Plus de trente intervenants sont attendus pour nourrir ce dialogue, qui s’annonce comme un rendez-vous à retenir pour celles et ceux qui veulent comprendre comment se dessine l’avenir de nos sociétés à travers la maîtrise des données.
Plus de trente intervenants sont attendus pour nourrir ce dialogue, qui s’annonce comme un rendez-vous à retenir pour celles et ceux qui veulent comprendre comment se dessine l’avenir de nos sociétés à travers la maîtrise des données.
Ce que "gouverner les données" veut dire...
La première journée proposera une mise en perspective historique et conceptuelle, tandis que la seconde se concentrera sur les pratiques professionnelles, de l’open data aux nouveaux métiers de l’information.
Cette rencontre s’ouvrira par une matinée de cadrage intellectuel, où la directrice de l’Enssib, Nathalie Marcerou-Ramel, et le directeur de la recherche, Malcolm Walsby, poseront les jalons d’une réflexion collective sur la gouvernance des données.
La conférence inaugurale reviendra sur l’histoire de cette notion et sur la manière dont elle s’est imposée dans nos sociétés, avant qu’une première plénière ne questionne le sens même du mot « gouvernance » appliqué aux données. Ensuite, le débat s’animera autour de leur statut de bien commun, entre promesse d’ouverture et risque d’illusion, puis se déplacera vers les tensions entre sécurisation et libération des usages, entre conservation et réutilisation.
L’après-midi donnera toute sa place aux enjeux liés à l’intelligence artificielle et à la frontière mouvante entre données publiques et privées, dans un dialogue nourri par des juristes, des archivistes et des acteurs du numérique.
Cette rencontre s’ouvrira par une matinée de cadrage intellectuel, où la directrice de l’Enssib, Nathalie Marcerou-Ramel, et le directeur de la recherche, Malcolm Walsby, poseront les jalons d’une réflexion collective sur la gouvernance des données.
La conférence inaugurale reviendra sur l’histoire de cette notion et sur la manière dont elle s’est imposée dans nos sociétés, avant qu’une première plénière ne questionne le sens même du mot « gouvernance » appliqué aux données. Ensuite, le débat s’animera autour de leur statut de bien commun, entre promesse d’ouverture et risque d’illusion, puis se déplacera vers les tensions entre sécurisation et libération des usages, entre conservation et réutilisation.
L’après-midi donnera toute sa place aux enjeux liés à l’intelligence artificielle et à la frontière mouvante entre données publiques et privées, dans un dialogue nourri par des juristes, des archivistes et des acteurs du numérique.
métiers émergents et les stratégies d’adaptation
Le lendemain, le regard se fera plus concret et plus proche des pratiques professionnelles.
Les discussions porteront sur la production et l’usage des données dans les métiers de l’information, sur les défis de l’open data et sur les transformations qu’imposent les nouveaux outils numériques.
Les intervenants exploreront la manière dont ces mutations redessinent les formations, les compétences et les responsabilités, en particulier dans les bibliothèques, les archives et l’édition.
Cette deuxième journée, plus opérationnelle, mettra en lumière les métiers émergents et les stratégies d’adaptation, tout en gardant en toile de fond la question centrale : comment gouverner les données sans perdre de vue leur valeur sociale, culturelle et démocratique.
Les discussions porteront sur la production et l’usage des données dans les métiers de l’information, sur les défis de l’open data et sur les transformations qu’imposent les nouveaux outils numériques.
Les intervenants exploreront la manière dont ces mutations redessinent les formations, les compétences et les responsabilités, en particulier dans les bibliothèques, les archives et l’édition.
Cette deuxième journée, plus opérationnelle, mettra en lumière les métiers émergents et les stratégies d’adaptation, tout en gardant en toile de fond la question centrale : comment gouverner les données sans perdre de vue leur valeur sociale, culturelle et démocratique.
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A propos de...
Nathalie Marcerou-Ramel, conservateur général des bibliothèques, dirige l’Enssib depuis 2019. Après avoir exercé des responsabilités à la Bibliothèque nationale de France, dans l’enseignement supérieur et au ministère de la Recherche, elle s’est affirmée comme une spécialiste des politiques documentaires et de l’évolution des métiers de l’information. Elle est également l’auteure de travaux de référence sur la formation et les compétences dans le champ des bibliothèques.
A propos de...
Malcolm Walsby. Historien du livre et professeur à l’Enssib depuis 2019, Malcolm Walsby dirige le centre de recherche Gabriel Naudé et occupe la fonction de directeur de la recherche de l’école. Formé au Royaume-Uni, il a enseigné pendant dix ans à l’Université de Saint Andrews avant de rejoindre l’Université de Rennes 2, puis Lyon. Spécialiste reconnu de l’imprimé à la Renaissance, il est co‑fondateur du Universal Short Title Catalogue et l’auteur de plusieurs ouvrages de référence sur l’économie du livre et la circulation des imprimés en Europe aux XVe et XVIe siècles.