Intervenants :
Christian Clott : Directeur général et co-fondateur - Human Adaptation Institute
Alcyme Delanoy : Directeur du développement Banque de Développement Régional Caisse d’épargne
Tania Bénédicte M’BAKA : Vice-présidente Migrations climat International
Vincent Caillebaut : Président VC Architecture / SolarPunk
Animation : Françoise Blind-Kempinski Écologie 360 - Journaliste
Ça chauffe !
Pic à 47° ; 4 mois en moyenne de stress hydrique ; 66% de la population exposés directement aux risques climatiques, 34% des Français pensent déménager pour des raisons climatiques dans les 20 ans… n’en jetez plus, les projections des conséquences climatiques sont critiques.
Conscience des risques mais quels ressorts ?
Christian Clot évoque les freins et biais cognitifs qui empêchent ou freinent le changement. Il cite notamment « le Stress lié au changement et l’absence de prise en compte des émotions qu’il génère » et insiste sur le fait « qu’informer et savoir ne suffit pas ». La temporalité des comportements humains exige selon lui de faire « aussi vite que possible, aussi lentement que nécessaire ».
Forte de son expérience sur le continent africain, Tania Bénédicte M’BAKA explique le paradoxe auquel sont confrontés ces populations. Si elles sont les plus impactées par le dérèglement climatique, elles sont également les moins conscientes de ses causes. Leur priorité : le développement économique. Des pédagogies plus pragmatiques doivent s’appliquer pour mettre les personnes en mode projet.
Elle milite également pour la création d’un statut de migrants climatiques (projection de 216 millions d’ici 2050 selon l’ONU).
Cette conscience des risques, Vincent Caillebaut les a eu très tôt. S’il a mené des études d’architecte et lancé un cabinet, c’est justement pour adresser ses enjeux. De la 1ère Tour à énergie positive de Taipei au Musée de la mobilité du futur à Dubai (Musée démontable et transportable), tous ses projets et réalisations vont dans le sens d’habiter une planète réellement verte.
Au Crédit Agricole, l’Habitabilité des territoire est un enjeu systématique qui fait l’objet, notamment pour les projets immobiliers de réflexion poussée sur des « critères verts », des investissement en fonds propres sur des projets à impact et sur de nouvelles modalités de prêts sous formes de bonus ou malus (en fonction de l’impact écologique du bien concerné).
Forte de son expérience sur le continent africain, Tania Bénédicte M’BAKA explique le paradoxe auquel sont confrontés ces populations. Si elles sont les plus impactées par le dérèglement climatique, elles sont également les moins conscientes de ses causes. Leur priorité : le développement économique. Des pédagogies plus pragmatiques doivent s’appliquer pour mettre les personnes en mode projet.
Elle milite également pour la création d’un statut de migrants climatiques (projection de 216 millions d’ici 2050 selon l’ONU).
Cette conscience des risques, Vincent Caillebaut les a eu très tôt. S’il a mené des études d’architecte et lancé un cabinet, c’est justement pour adresser ses enjeux. De la 1ère Tour à énergie positive de Taipei au Musée de la mobilité du futur à Dubai (Musée démontable et transportable), tous ses projets et réalisations vont dans le sens d’habiter une planète réellement verte.
Au Crédit Agricole, l’Habitabilité des territoire est un enjeu systématique qui fait l’objet, notamment pour les projets immobiliers de réflexion poussée sur des « critères verts », des investissement en fonds propres sur des projets à impact et sur de nouvelles modalités de prêts sous formes de bonus ou malus (en fonction de l’impact écologique du bien concerné).
Comment faire émerger une vision partagée/collective ?
La question de l’engagement collectif (très présente durant le salon) est posée. A chacun ses méthodes.
Christian Clot se veut optimiste. « Il faut 5 ans pour changer collectivement un modèle ». Mais cela passe d’abord par « un changement du système éducatif ». Il croit en l’intelligence collective mais souhaite qu’elle soit orientée vers le « Pour action » VS le « Pour réflexion ».
Tania Bénédicte M’BAKA rappelle que remettre des techniques ancestrales au goût du jour comme au Bénin ou au Sahel, peut fédérer une collectivité.
Notre architecte est convaincu de l’importance de la démocratie participative pour choisir des projets. Il témoigne de l’intérêt des fermes urbaines en tant qu’espace à la fois écologique et social.
A la Caisse d’Épargne, on instaure des espaces et des temps de dialogue entre citoyens, ne serait-ce que « Pour prendre le temps de penser ensemble à l’avenir. »
Sur la question de l’engagement collectif et plus généralement sur le Futur des territoires, on regrettera qu’aucun des intervenants n’ait pu mentionner les très nombreuses initiatives de "Prospective territoriale" menées notamment par les collectivités. La prospective des territoires, sujet cher à La Fabrique du Futur, a d’ailleurs fait l’objet d’un état des lieux des initiatives et pratiques.
Il est publié par l’Observatoire des territoires.
Christian Clot se veut optimiste. « Il faut 5 ans pour changer collectivement un modèle ». Mais cela passe d’abord par « un changement du système éducatif ». Il croit en l’intelligence collective mais souhaite qu’elle soit orientée vers le « Pour action » VS le « Pour réflexion ».
Tania Bénédicte M’BAKA rappelle que remettre des techniques ancestrales au goût du jour comme au Bénin ou au Sahel, peut fédérer une collectivité.
Notre architecte est convaincu de l’importance de la démocratie participative pour choisir des projets. Il témoigne de l’intérêt des fermes urbaines en tant qu’espace à la fois écologique et social.
A la Caisse d’Épargne, on instaure des espaces et des temps de dialogue entre citoyens, ne serait-ce que « Pour prendre le temps de penser ensemble à l’avenir. »
Sur la question de l’engagement collectif et plus généralement sur le Futur des territoires, on regrettera qu’aucun des intervenants n’ait pu mentionner les très nombreuses initiatives de "Prospective territoriale" menées notamment par les collectivités. La prospective des territoires, sujet cher à La Fabrique du Futur, a d’ailleurs fait l’objet d’un état des lieux des initiatives et pratiques.
Il est publié par l’Observatoire des territoires.
A propos de ...
Christophe Pouilly est Vice-président exécutif de La Fabrique du Futur & Co. Il assure la direction opérationnelle de ce "Do Tank" qui compte 57 associés aux expertises transdisciplinaires. Sa mission : aider les structures (publiques ou privées) à se projeter dans le futur et les accompagner dans leurs grandes transitions.
Membre de la Société Française de Prospective et l'Association of Professionnel Futurists, Christophe est également formateur au sein de l'organisme de formation (certifié Qualiopi) de la Fabrique du Futur.

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