Dans L’École des nouveaux espions – Les sentiers de la guerre économique, Nicolas Moinet nous entraîne dans les coulisses d’un champ de bataille invisible, où les armes ne sont pas des fusils mais des données, des réseaux d’influence et des stratégies d’information.
Dès les premières pages, il plante le décor : la mondialisation n’a pas seulement ouvert les marchés, elle a déclenché une guerre silencieuse où chaque acteur – entreprise, État, organisation – se bat pour capter, protéger et exploiter l’information stratégique.
Dès les premières pages, il plante le décor : la mondialisation n’a pas seulement ouvert les marchés, elle a déclenché une guerre silencieuse où chaque acteur – entreprise, État, organisation – se bat pour capter, protéger et exploiter l’information stratégique.
Les « nouveaux espions » sont des analystes...
Nicolas Moinet raconte cette mutation avec la verve d’un témoin engagé. Il a vu naître, en France, la discipline de l’intelligence économique, à une époque où l’on peinait encore à comprendre que la compétition internationale ne se jouait plus seulement sur les prix ou la qualité des produits, mais sur la maîtrise des flux d’informations et la capacité à influencer les perceptions.
Les « nouveaux espions » sont des analystes, des dirigeants, des journalistes, des étudiants formés à l’École de Guerre Économique, capables de naviguer entre sources ouvertes, réseaux humains et opérations d’influence.
Les « nouveaux espions » sont des analystes, des dirigeants, des journalistes, des étudiants formés à l’École de Guerre Économique, capables de naviguer entre sources ouvertes, réseaux humains et opérations d’influence.
Un levier de puissance nationale
À travers des affaires réelles, parfois méconnues, il montre comment se tissent les intrigues économiques, comment se montent des opérations de déstabilisation, et comment certaines nations ont su bâtir de véritables doctrines offensives.
La France, elle, apparaît souvent en retard, prisonnière d’une culture où l’économie et la défense restent cloisonnées, alors que d’autres puissances ont compris depuis longtemps que l’information est un levier de puissance nationale.
La France, elle, apparaît souvent en retard, prisonnière d’une culture où l’économie et la défense restent cloisonnées, alors que d’autres puissances ont compris depuis longtemps que l’information est un levier de puissance nationale.
Mais l’ouvrage n’est pas qu’un constat alarmiste.
C’est aussi un appel à l’action, un plaidoyer pour une prise de conscience collective.
Nicolas Moinet invite à former une génération capable de penser et d’agir dans cet environnement mouvant, où la frontière entre guerre et paix s’efface, et où la victoire appartient à ceux qui savent anticiper, protéger et influencer.
Avec un style alerte et une narration rythmée, il réussit à rendre palpable cette guerre de l’ombre, et à convaincre que, dans ce combat, l’ignorance est la plus dangereuse des faiblesses.
Nicolas Moinet invite à former une génération capable de penser et d’agir dans cet environnement mouvant, où la frontière entre guerre et paix s’efface, et où la victoire appartient à ceux qui savent anticiper, protéger et influencer.
Avec un style alerte et une narration rythmée, il réussit à rendre palpable cette guerre de l’ombre, et à convaincre que, dans ce combat, l’ignorance est la plus dangereuse des faiblesses.
A suivre
Cet ouvrage fourmille de récits vécus, il fait référence à des affaires réelles restées discrètes, foisonne de portraits étonnants et propose également une réflexion profonde sur le sujet. L'école des nouveaux espions est à la fois une initiation et un avertissement car la guerre est là, silencieuse, sans missiles, mais impitoyable avec ses victimes, entreprises et salariés. Si la France veut préserver sa souveraineté, elle doit cesser d'avancer les yeux bandés.