Communication & Influence

« L’intelligence des réseaux : influence, performance, gouvernance. »






Le projet apparaît comme ambitieux : mettre en place un plan qui permettra à la France d’être un pays de confiance à l’influence globale pour faire face à ses concurrents notamment anglo-saxons.

« L’intelligence des réseaux : influence, performance, gouvernance. »
Table ronde. J.C Javillier ( IE-IHEDN), J.M Icard (Avocat, Cercle K2), Francine Ruellan (Ethique et Conformité, Française des Jeux).

Afin de faire face aux défis lancés par la mondialisation, il est nécessaire d’agir sur deux grands leviers que sont la performance et la gouvernance comme le souligne Jean-Michel Icard.

En effet, la France connaît une chute de performance à laquelle il est urgent de remédier.
Cela passe d’abord par la mise en place d’une meilleure coordination entre différentes entités, aujourd’hui insuffisante, comme l’illustre par exemple la « guerre » entre services de police et de renseignement.

Ensuite, il faudrait pallier au déficit d’éthique dont pâtit la France (en témoigne son 24e rang GAFI en matière de corruption) et enfin privilégier la formation en soutenant l’école. Coordination, formation et éthique s’inscrivent dans une gouvernance définie comme étant la juste articulation des pouvoirs dans l’entreprise.  
 

L’éthique et la transparence ne doivent pas être vues comme des contraintes mais plutôt comme des leviers au service de la compétitivité.

L’éthique appliquée aux affaires est une démarche commune aux entreprises pour permettre d’agir conformément à des principes d’exemplarité afin d’aller à la conquête des marchés, tout en étant concurrentielles. De nos jours, l’éthique est une méta-valeur mondiale que chaque entreprise doit respecter. Elle confère la légitimité (parfois du monopole comme par exemple la Française des jeux), la confiance et l’adhésion des partenaires ainsi que la différenciation.
Des affaires de corruption au sein de groupes français tel qu’Alstom ou Technip qui sont passés sous contrôle américain, ou encore l’affaire Volkswagen qui a négativement impacté l’image de la marque, illustrent le manquement à l’éthique et ses répercussions.  Ainsi, il apparaît vital de mener une solide politique « de confiance » en France, notamment à travers plus de transparence.
La loi Sapin II peut se faire l’étendard du renouveau de la transparence en France, en ayant pour projet de combler le retard que la France a sur d’autres pays occidentaux en matière de corruption, comme les Etats-Unis et  le Royaume-Uni.  

Le projet apparaît comme ambitieux : mettre en place un plan qui permettra à la France d’être un pays de confiance à l’influence globale pour faire face à ses concurrents notamment anglo-saxons.

Les auteurs : Sarah Griggs, Lucy Howard, Zohra Louzgani et Nicolas Ronger Etudiants en Msc International Strategy & Influence – Skema Business School