Le Cahier des Tendances 2020

La reconnaissance des talents : Facilitation, émancipation et performance collective. # Future of Work


@Anthony Fremaux


De la transformation digitale et de la transition écologique en cours émergent de nouvelles pratiques de management et d’accompagnement pour organiser le travail
et la formation autrement plus efficacement. Nombre d’organisations passent d’une démarche de prescription à une démarche de facilitation du travail.



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Cette approche de la reconnaissance est inspirée des démarches des arbres de connaissances (Michel AUTHIER, Pierre LEVY, Michel SERRES) et des réseaux d’échanges réciproques de savoirs (Claire et Marc HEBER-SUFFRIN). Cette approche est une réponse au manifeste pour le progrès social coordonné par Marc FLEURBAEY. Elle est aussi à la croisée des travaux de Amartya SEN et de Elinor OSTROM, prix Nobel d’économie.

De la transformation digitale et de la transition écologique en cours émergent de nouvelles pratiques de management et d’accompagnement pour organiser le travail et la formation autrement plus efficacement. Nombre d’organisations passent d’une démarche de prescription à une démarche de facilitation du travail.

Un facilitateur ne part plus du poste ou du savoir pour organiser le travail, mais de la personne et de ses capabilités.

  • La différence entre la facilitation et la prescription est énorme.
Il s’agit là d’un véritable changement de paradigme qui rompt avec le mode taylorien d’organisation du travail et la notion de poste sous-jacente.
Le premier moteur de la facilitation est la considération des besoins, des connaissances et des talents de chaque acteur.
Son deuxième moteur est la reconnaissance des complémentarités entre talents.

Ce constat favorise le passage d’une logique de compétition et de rivalité, à une logique d’échanges professionnels et de collaboration. La facilitation de cette reconnaissance mutuelle produit un décloisonnement de l’organisation et une intelligence collective.
La reconnaissance des talents autant individuels que collectifs réconcilie émancipation et performance collective.

Cet ouvrage propose les bases méthodologiques d’un dispositif contributif pour aider les manageurs et les formateurs à placer l’expérience de la reconnaissance au coeur de leur organisation.
De la mutualisation des connaissances des membres d’une communauté d’intérêt résulte une cartographie dynamique de la diversité des talents disponibles et souhaités.

Selon Michel SERRES, une carte est une analogie visuelle qui répond à la question
« Où suis je ? »,
« Quelle est ma position ? ».
Grâce à la puissance du Web, cette cartographie des talents est co-construite à partir des expressions des contributeurs. C’est un objet de médiation, un support d’échanges. L’usage d’une telle cartographie dynamique aide au pilotage d’écosystèmes d’acteurs et l’animation de communautés d’intérêt. Et conduit à de nouveaux indicateurs de richesses et de risques.

Contributeurs

Avant propos, préambule, préface, après propos, élément de conclusion (à définir) :
Marc FLEURBAEY, Ecole de l’économie de Paris Pierre LEVY, Université de Montréal
Michel SALOFF-COSTES, Université catholique de Lille Michel AUTHIER
Alain D’IRIBARNE
Alain CAMPREDON 
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Auteurs : Anthony FREMAUX,
Ligamen, Université Paris 8 Hamza DIDARALY, IA pour tous, Fond d’investissement Innovdeal (Chapitre 10) Eric LANGEVIN, Better We Better World, O-Vision consultants (Chapitre 8) Eric SEULLIET, La Fabrique du Futur (Chapitre 12)