Marketing : la réhabilitation du « fait humain » face à l’IA.
Les tendances du mois de décembre confirment la montée en puissance d’une lassitude face à la technologie et d’une valorisation de l’humain. Face à l’IA, à l’exposition aux discours marketing, aux réseaux sociaux, le besoin d’authenticité, de simplicité, de retour aux sources se fait sentir.
C’est notamment ce que fait ressortir le rapport de prédictions 2026 de Pinterest qui constate qu’à une époque où tout s’accélère, les individus se réfugient dans la simplicité et recherchent un réconfort émotionnel. Réconfort que l’on trouve dans une forme de retour à l’enfance synonyme d’insouciance. On ressort de vieux films ou des séries cultes, on achète des oursons en guimauve et autres sucreries, des jouets rétro… Et cette période de Noël est propice à la nostalgie.
De nombreuses marques l’ont bien compris. Le film d’animation d’Intermarché avec le fameux loup a déjà fait 1 milliard de vues sur les réseaux sociaux à travers le monde. Il réunit tous les ingrédients pour nous replonger en enfance : un beau conte de Noël, l’amitié qui triomphe et qui rassemble des animaux que tout sépare, une « vieille chanson » - « je suis le mal aimé » - et une réalisation traditionnelle en dessin animé. Face à cette publicité 100 % humaine, celle de McDonalds, entièrement générée par l’IA a dû être retirée face à un flot de vives critiques.
Cet épisode aurait pu illustrer l’étude « 2026 What Matters » dont la première tendance identifiée, parmi les huit qui redéfiniront les consommateurs pour l’année à venir, est … la réhabilitation du « fait humain » face à l’IA.
Néanmoins, le sujet n’est pas de rejeter l’IA mais de l’utiliser intelligemment. Si vous montez sur un cheval, vous irez plus vite et plus loin et vous serez moins fatigué, mais c’est à vous de tenir la bride et de le guider dans la bonne direction et au bon rythme pour ne pas être désarçonné. C’est ce qui ressort d’un rapport de la société marketing Nexoya : pour réussir les marques devront maîtriser les deux univers : l’évolutivité de l’IA et la crédibilité humaine.
Au-delà de l’intervention de l’homme à chaque étape de la création d’un contenu, les marques ne peuvent pas se contenter de n’en produire que via l’IA, elles doivent reprendre la main et être créatives. Elles doivent également hybrider leurs actions, aller à la rencontre de leurs communautés hors ligne pour gagner leur confiance. Les consommateurs sont lassés du flot continu de productions qui se ressemblent toutes. Ce n’est pas pour rien que le mot de l’année du dictionnaire Macquarie est « AI slop » (déchets d'IA).
C’est notamment ce que fait ressortir le rapport de prédictions 2026 de Pinterest qui constate qu’à une époque où tout s’accélère, les individus se réfugient dans la simplicité et recherchent un réconfort émotionnel. Réconfort que l’on trouve dans une forme de retour à l’enfance synonyme d’insouciance. On ressort de vieux films ou des séries cultes, on achète des oursons en guimauve et autres sucreries, des jouets rétro… Et cette période de Noël est propice à la nostalgie.
De nombreuses marques l’ont bien compris. Le film d’animation d’Intermarché avec le fameux loup a déjà fait 1 milliard de vues sur les réseaux sociaux à travers le monde. Il réunit tous les ingrédients pour nous replonger en enfance : un beau conte de Noël, l’amitié qui triomphe et qui rassemble des animaux que tout sépare, une « vieille chanson » - « je suis le mal aimé » - et une réalisation traditionnelle en dessin animé. Face à cette publicité 100 % humaine, celle de McDonalds, entièrement générée par l’IA a dû être retirée face à un flot de vives critiques.
Cet épisode aurait pu illustrer l’étude « 2026 What Matters » dont la première tendance identifiée, parmi les huit qui redéfiniront les consommateurs pour l’année à venir, est … la réhabilitation du « fait humain » face à l’IA.
Néanmoins, le sujet n’est pas de rejeter l’IA mais de l’utiliser intelligemment. Si vous montez sur un cheval, vous irez plus vite et plus loin et vous serez moins fatigué, mais c’est à vous de tenir la bride et de le guider dans la bonne direction et au bon rythme pour ne pas être désarçonné. C’est ce qui ressort d’un rapport de la société marketing Nexoya : pour réussir les marques devront maîtriser les deux univers : l’évolutivité de l’IA et la crédibilité humaine.
Au-delà de l’intervention de l’homme à chaque étape de la création d’un contenu, les marques ne peuvent pas se contenter de n’en produire que via l’IA, elles doivent reprendre la main et être créatives. Elles doivent également hybrider leurs actions, aller à la rencontre de leurs communautés hors ligne pour gagner leur confiance. Les consommateurs sont lassés du flot continu de productions qui se ressemblent toutes. Ce n’est pas pour rien que le mot de l’année du dictionnaire Macquarie est « AI slop » (déchets d'IA).
Sources Focus Marketing
Retour aux sources et simplicité au quotidien : cette étude prédit les grandes tendances de 2026 – TF1
Noël, la nostalgie et le marketing – The Conversation
Quand la campagne du loup mal aimé d’Intermarché voyage dans le monde entier – CB News
McDonald's retire une publicité de Noël générée par l'IA après de vives critiques – ZD Net
« 2026 What Matters » : huit tendances qui redéfiniront les consommateurs en 2026 – The Media Leader
Tendances dans le marketing numérique – Organisator
« Rage bait » et « AI slop » : les mots de l'année reflètent la toxicité croissante des interactions en ligne et l'accélération de la dégradation du Web liée aux contenus de qualité médiocre générés par l'IA – Développez
Médias. « Accepté d’être pillé ou devenir invisible »
Dans le monde des médias, l’IA également fait débat. Le magazine indépendant sur l’environnement Bon Pote , qui dénonce l’IA générative comme un désastre environnemental entre autres méfaits, a publié un manifeste pour s’engager à ne pas utiliser cette technologie dans son support.
De son côté, le Washington Post qui avait déployé un podcast généré par IA pour personnaliser l’accès à l’information a dû arrêter l’expérience. Erreurs factuelles, citations inventées de toutes pièces, approximations… les journalistes et éditeurs ont qualifié l’outil de « désastre total » entachant l’image du journal.
Au-delà de savoir s’il faut ou non utiliser l’IA pour produire des contenus, l’IA est un véritable enjeu pour les médias. Pour être cités dans les AI overwievs de Google (les résumés IA qui apparaissent en réponse à la question d’un internaute) ils doivent accepter que les robots accèdent à leur site, mais cela revient à donner gratuitement leur travail à ces IA. Nick Fox, le vice-président de la recherche chez Google a confirmé que refuser l’accès à ces robots explorateurs Google pour l'entraînement de ses IA correspond à une demande de désindexation du moteur de recherche. En résumé, « accepté d’être pillé ou devenir invisible ».
Mais heureusement, tout le monde n’est pas Google et certaines plateformes signent des partenariats avec les médias. C’est le cas de Meta qui s’est allié à CNN, Fox News, Le Monde, USA Today, People Inc., The Daily Caller et le Washington Examiner. Son assistant IA pourra ainsi accéder à des contenus plus ancrés dans l’actualité et plus variés. Ce qui très intéressant c’est que Meta AI renverra l’internaute à des articles de presse avec des liens directs vers les sites des médias partenaires.
De son côté, le Washington Post qui avait déployé un podcast généré par IA pour personnaliser l’accès à l’information a dû arrêter l’expérience. Erreurs factuelles, citations inventées de toutes pièces, approximations… les journalistes et éditeurs ont qualifié l’outil de « désastre total » entachant l’image du journal.
Au-delà de savoir s’il faut ou non utiliser l’IA pour produire des contenus, l’IA est un véritable enjeu pour les médias. Pour être cités dans les AI overwievs de Google (les résumés IA qui apparaissent en réponse à la question d’un internaute) ils doivent accepter que les robots accèdent à leur site, mais cela revient à donner gratuitement leur travail à ces IA. Nick Fox, le vice-président de la recherche chez Google a confirmé que refuser l’accès à ces robots explorateurs Google pour l'entraînement de ses IA correspond à une demande de désindexation du moteur de recherche. En résumé, « accepté d’être pillé ou devenir invisible ».
Mais heureusement, tout le monde n’est pas Google et certaines plateformes signent des partenariats avec les médias. C’est le cas de Meta qui s’est allié à CNN, Fox News, Le Monde, USA Today, People Inc., The Daily Caller et le Washington Examiner. Son assistant IA pourra ainsi accéder à des contenus plus ancrés dans l’actualité et plus variés. Ce qui très intéressant c’est que Meta AI renverra l’internaute à des articles de presse avec des liens directs vers les sites des médias partenaires.
Sources Focus Médias
Pour clore le sujet de l’IA et des médias, je vous propose de découvrir les médias les plus visibles sur ChatGPT et classés par catégories : à découvrir ici
Le podcast IA du Washington Post vire au fiasco journalistique - GNT
Presse en ligne : l'IA de Google est-elle en train de tuer le journalisme ? – Clubic
Meta s’allie à CNN, Le Monde et USA Today pour injecter de l’info fraîche dans son IA – Siècle Digital
Le podcast IA du Washington Post vire au fiasco journalistique - GNT
Presse en ligne : l'IA de Google est-elle en train de tuer le journalisme ? – Clubic
Meta s’allie à CNN, Le Monde et USA Today pour injecter de l’info fraîche dans son IA – Siècle Digital
A propos de Catherine Cervoni
Catherine Cervoni est spécialisée en communication d’influence et de visibilité.
Ses domaines d’expertise couvrent les relations presse, le content marketing et le social media.
Après de nombreuses années chez l’annonceur en tant que responsable marketing, communication et relation presse, elle crée sa propre structure en 2010.
Ses domaines de prédilection sont en B2B, l’IT, les nouvelles technologies (IA, blockchain, IoT), le marketing et et l’e-commerce et en B2C, le tourisme.

Accueil
