Dans cette nouvelle édition de "Face aux asso", Jérôme Papin, reçoit la nouvelle présidente de l’Institut Européen des Sciences Avancées de la Sécurité, Isabelle DREUILHE-LEITERER qui a récemment succédé à Francis Serrano.
Fort de 25 années d’existence, vous découvrirez dans cette émission, l’importance de l’IESAS, sa constitution, ses projets futurs et surtout son principal objectif : RASSEMBLER.
Mai 2025
Fort de 25 années d’existence, vous découvrirez dans cette émission, l’importance de l’IESAS, sa constitution, ses projets futurs et surtout son principal objectif : RASSEMBLER.
Mai 2025
Face aux nouveaux défis sécuritaires, "anews-securite.fr" propose un nouvel épisode, en collaboration avec l'Institut Européen des Sciences Avancées de la Sécurité dont Veillemag est partenaire. Plus précisément, cet épisode se réalise sous la direction de sa nouvelle présidente, Isabelle Dreuilhe, qui a pris ses nouvelles fonctions de Présidente de l'IESAS depuis le 6 février 2025.
Jérôme Papin rappelle qu'Isabelle Dreuilhe prend le relais après Francis Serrano, dont le travail remarquable à la tête de cet institut mérite d’être salué. Voilà quelques axes de cet entretien que nous avons retenus.
Jérôme Papin rappelle qu'Isabelle Dreuilhe prend le relais après Francis Serrano, dont le travail remarquable à la tête de cet institut mérite d’être salué. Voilà quelques axes de cet entretien que nous avons retenus.
Quelques axes développés par Isabelle Dreuilhe
J’aimerais aujourd’hui lui rendre hommage, d’autant que l’institut, fort de 25 années d’existence initiées par ses services fondateurs, a su, durant les 15 dernières années, conserver l’esprit que son ancien président, Francis Serrano, a si bien façonné. Cet ADN repose sur une approche globale de la sécurisation, qu’elle s’inscrive dans le secteur public ou privé, et sur des actions concrètes qui fédèrent des acteurs de différents horizons dans un secteur riche en ressources et en talents.
Pour clarifier la composition de notre espace associatif, sachez que ses membres regroupent tous ceux qui, aujourd’hui, œuvrent activement dans ce domaine. Qu’ils soient issus du secteur public ou privé, ils se distinguent par leur engagement, leur ouverture d’esprit et leur contribution continue à la quête d’une sécurité globale. L’idée est de se rassembler pour discuter, partager et faire évoluer ensemble les projets, les avancées et les missions qui nous tiennent à cœur.
En préparant cette émission, j’avais choisi la thématique
« Réfléchir pour mieux agir : sécuriser demain avec l’IESAS ». Au-delà d’une simple réflexion philosophique, ce sujet nous invite à prendre du recul, tout comme l’institut qui a pour vocation première de réunir ses acteurs autour de projets communs. Nous privilégions ainsi une approche collaborative, que je qualifierais d’intelligence croisée – voire d’intelligence émotionnelle – car les échanges humains demeurent le véritable moteur de toute avancée dans ce domaine. C’est pourquoi nous nous réunissons en présentiel, un point que nous estimons essentiel.
Durant la période du Covid, nous avons volontairement réduit notre présence en ligne et mis de côté les visioconférences, préférant une communication plus discrète et coordonnée via des canaux fermés. Cette démarche, à la fois réservée et collaborative, illustre parfaitement l’esprit et l’ADN de l’IESAS, d’autant plus nécessaire pour faire face aux enjeux sécuritaires toujours plus incertains.
Les défis contemporains en matière de sécurité, notamment ceux qui concernent l’Europe, sont multiples et variés. Dans ce contexte, l’engagement de l’IESAS se révèle primordial. Les questions liées à l’humain occupent une place centrale car la sécurisation ne peut se concevoir sans considérer l’être humain, tant dans les domaines de l’action que dans l’organisation des métiers de la sécurité. Par ailleurs, l’approche collaborative, favorisant les rapprochements, les alliances et un développement durable, constitue un pilier incontournable pour relever les défis de demain.
Nécessité de penser la sécurité comme un continuum et maîtrise de la souveraineté.
Dans son entretien, Isabelle Dreuilhe souligne que le paysage sécuritaire d’aujourd’hui ne peut plus être abordé par compartiments. Elle insiste sur la nécessité de penser la sécurité comme un continuum, c’est-à-dire de connecter et d’harmoniser l’ensemble des dispositifs – qu’ils soient physiques, numériques ou informationnels – afin de répondre à des menaces de plus en plus interconnectées et évolutives.
Elle aborde aussi la question de la souveraineté et de l’influence en sécurité. Dans un monde hyperconnecté où les flux d’information et les technologies transcendent les frontières, conserver une autonomie stratégique devient un défi majeur. Pour elle, il s’agit de s’assurer que les avancées technologiques ne viennent pas compromettre l’indépendance des acteurs nationaux et institutionnels, en veillant notamment à maîtriser les influences externes pouvant impacter la sécurité.
Enfin, elle met en avant l’importance d’une approche prospective fondée sur l’intelligence. Anticiper les futures menaces et intégrer les technologies de pointe (comme l’intelligence artificielle) pour prévoir et contrer des risques émergents représentent des enjeux cruciaux pour bâtir une sécurité globale résiliente. Cette vision prospective s’inscrit dans un équilibre délicat : utiliser la technologie pour gagner en efficacité tout en conservant une dimension profondément humaine, afin que la force des systèmes ne se fasse pas au détriment de l’éthique et de la sensibilité humaine.
Ces axes – le continuum de la sécurité, la maîtrise de la souveraineté face aux influences globales et le recours à une intelligence prospective – résument les défis majeurs identifiés par Isabelle Dreuilhe dans son entretien, traduisant ainsi une volonté de repenser et d’adapter les pratiques de sécurité aux enjeux actuels et futurs.
Elle aborde aussi la question de la souveraineté et de l’influence en sécurité. Dans un monde hyperconnecté où les flux d’information et les technologies transcendent les frontières, conserver une autonomie stratégique devient un défi majeur. Pour elle, il s’agit de s’assurer que les avancées technologiques ne viennent pas compromettre l’indépendance des acteurs nationaux et institutionnels, en veillant notamment à maîtriser les influences externes pouvant impacter la sécurité.
Enfin, elle met en avant l’importance d’une approche prospective fondée sur l’intelligence. Anticiper les futures menaces et intégrer les technologies de pointe (comme l’intelligence artificielle) pour prévoir et contrer des risques émergents représentent des enjeux cruciaux pour bâtir une sécurité globale résiliente. Cette vision prospective s’inscrit dans un équilibre délicat : utiliser la technologie pour gagner en efficacité tout en conservant une dimension profondément humaine, afin que la force des systèmes ne se fasse pas au détriment de l’éthique et de la sensibilité humaine.
Ces axes – le continuum de la sécurité, la maîtrise de la souveraineté face aux influences globales et le recours à une intelligence prospective – résument les défis majeurs identifiés par Isabelle Dreuilhe dans son entretien, traduisant ainsi une volonté de repenser et d’adapter les pratiques de sécurité aux enjeux actuels et futurs.
Rappel - 24 juin matin Conférence IESAS Santé & Sécurité : Médecine de Guerre & Conflits - à la Garde Républicaine
Les zones de conflits se sont étendues dans le monde entier, et il est urgent de se pencher sur les besoins et ressources en protection, médecine, sécurisation et rapatriement ?
Rendez-vous le Mardi 24 juin en matinée, en réunion conférence à la Garde Républicaine, vous entendrez des témoignages forts sur le thème.
Pour plus d'information : ici
Rendez-vous le Mardi 24 juin en matinée, en réunion conférence à la Garde Républicaine, vous entendrez des témoignages forts sur le thème.
Pour plus d'information : ici
