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Olivier BARIÉTY : Président - PRINCEPS STRATEGY
Arnaud MARQUIS : Directeur du développement durable - TARKETT
Julien OET : Directeur de la stratégie et de la transformation durable – BOULANGER
Emmeline STEIN : Responsable Politique actionnariale - Agence des Participations de l’État (APE)
Animé par Jacques PAQUIER
Fondateur & directeur de la rédaction - LE JOURNAL DU GRAND PARIS
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L’incertitude aujourd’hui : comment faire face ?
Rien d’étonnant, les intervenants s’avouent d’abord perplexes face à un environnement aussi mouvant. Difficile d’avoir des repères dans un monde qui est en manque temps.
Olivier Bariéty précise l’importance malgré tout de « travailler sur l’anticipation » et de « sortir les dirigeants de leur quotidien ». Il regrette la faible culture prospective des structures : « Penser le futur, savoir établir des scenarios, planifier devrait faire partie de la culture des entreprises ». La Fabrique du Futur n’aurait pas dit mieux (NDLR).
Chez Boulanger, dont la vente des produits et leurs usages représentent 90% de l’empreinte carbone, on cherche à réduire l’incertitude en réalisant des exercices de projection collective. Pour Julien OET « il est important de co-construire des récits de futur désirable pour impliquer les collaborateurs » La structure capitalistique familiale de l’enseigne aide également à prendre en compte le temps long.
L’Agence des Participations de l’État n’est pas en reste dans cette volonté de projeter des visions. Actionnaire dans 86 entreprises, elle les incite à ce type d’exercices. Mais pour Emmeline STEIN « Qui dit incertitude dit risques », aussi est-il important de les "intégrer dans les modes de gouvernance’".
Chez TARKETT (revêtement de sols), l’incertitude ne doit pas laisser la place à l’inaction. Atteindre les objectifs des réduction de gaz à effet de serre permet d’avoir un cap. Il est ambitieux dans un marché très concurrentiel. Alors, on teste (collecte de déchets, recyclage, nouveau matériaux) ; on cherche à bien embarquer ses fournisseurs dans cette même dynamique.
Olivier Bariéty précise l’importance malgré tout de « travailler sur l’anticipation » et de « sortir les dirigeants de leur quotidien ». Il regrette la faible culture prospective des structures : « Penser le futur, savoir établir des scenarios, planifier devrait faire partie de la culture des entreprises ». La Fabrique du Futur n’aurait pas dit mieux (NDLR).
Chez Boulanger, dont la vente des produits et leurs usages représentent 90% de l’empreinte carbone, on cherche à réduire l’incertitude en réalisant des exercices de projection collective. Pour Julien OET « il est important de co-construire des récits de futur désirable pour impliquer les collaborateurs » La structure capitalistique familiale de l’enseigne aide également à prendre en compte le temps long.
L’Agence des Participations de l’État n’est pas en reste dans cette volonté de projeter des visions. Actionnaire dans 86 entreprises, elle les incite à ce type d’exercices. Mais pour Emmeline STEIN « Qui dit incertitude dit risques », aussi est-il important de les "intégrer dans les modes de gouvernance’".
Chez TARKETT (revêtement de sols), l’incertitude ne doit pas laisser la place à l’inaction. Atteindre les objectifs des réduction de gaz à effet de serre permet d’avoir un cap. Il est ambitieux dans un marché très concurrentiel. Alors, on teste (collecte de déchets, recyclage, nouveau matériaux) ; on cherche à bien embarquer ses fournisseurs dans cette même dynamique.
Faire des incertitudes des moteurs ?
Paradoxalement, ce climat d’incertitude ne semble pas paralyser nos intervenants. Au contraire. On notera chez Boulanger l’intéressante initiative de partenariat avec le ‘Bauhaus des Transitions’ porté par l’Ecole des Mines. Son mot d’ordre : ‘Développer une nouvelle culture de gestion dans l’inconnu’.
Les intervenants s’accordent sur l’importance de ne pas « s’isoler dans ce climat d’incertitude, de partager ses réussites… et ses échecs ». Ils constatent que le niveau des connaissances des enjeux augmente rapidement comme celui des demandes des collaborateurs au sein des structures.
Ces nouvelles exigences obligent à se montrer à la hauteur. Et le pire, nous voulons le croire, n’est pas toujours certain.
Les intervenants s’accordent sur l’importance de ne pas « s’isoler dans ce climat d’incertitude, de partager ses réussites… et ses échecs ». Ils constatent que le niveau des connaissances des enjeux augmente rapidement comme celui des demandes des collaborateurs au sein des structures.
Ces nouvelles exigences obligent à se montrer à la hauteur. Et le pire, nous voulons le croire, n’est pas toujours certain.
A propos de ...
Christophe Pouilly est Vice-président exécutif de La Fabrique du Futur & Co. Il assure la direction opérationnelle de ce "Do Tank" qui compte 57 associés aux expertises transdisciplinaires. Sa mission : aider les structures (publiques ou privées) à se projeter dans le futur et les accompagner dans leurs grandes transitions.
Membre de la Société Française de Prospective et l'Association of Professionnel Futurists, Christophe est également formateur au sein de l'organisme de formation (certifié Qualiopi) de la Fabrique du Futur.