"Over the next few weeks, we are launching some new compute-intensive offerings. Because of the associated costs, some features will initially only be available to Pro subscribers, and some new products will have additional fees.
Our intention remains to drive the cost of intelligence down as aggressively as we can and make our services widely available, and we are confident we will get there over time.
But we also want to learn what's possible when we throw a lot of compute, at today's model costs, at interesting new ideas."
Twitt de Sam Altman – Open IA ·
« Au cours des prochaines semaines, nous lancerons de nouvelles offres gourmandes en ressources de calcul. En raison des coûts associés, certaines fonctionnalités seront initialement réservées aux abonnés Pro, et certains nouveaux produits entraîneront des frais supplémentaires. Notre intention demeure de réduire le coût du renseignement de la manière la plus drastique possible et de rendre nos services largement disponibles, et nous sommes convaincus que nous y parviendrons avec le temps. Mais nous voulons également découvrir ce qui est possible lorsque nous utilisons beaucoup de ressources informatiques, aux coûts actuels, pour développer de nouvelles idées intéressantes. »
Our intention remains to drive the cost of intelligence down as aggressively as we can and make our services widely available, and we are confident we will get there over time.
But we also want to learn what's possible when we throw a lot of compute, at today's model costs, at interesting new ideas."
Twitt de Sam Altman – Open IA ·
« Au cours des prochaines semaines, nous lancerons de nouvelles offres gourmandes en ressources de calcul. En raison des coûts associés, certaines fonctionnalités seront initialement réservées aux abonnés Pro, et certains nouveaux produits entraîneront des frais supplémentaires. Notre intention demeure de réduire le coût du renseignement de la manière la plus drastique possible et de rendre nos services largement disponibles, et nous sommes convaincus que nous y parviendrons avec le temps. Mais nous voulons également découvrir ce qui est possible lorsque nous utilisons beaucoup de ressources informatiques, aux coûts actuels, pour développer de nouvelles idées intéressantes. »
L’IA entre idéal et réalité économique
Depuis sa création, OpenAI a porté une promesse ambitieuse : démocratiser l’intelligence artificielle pour qu’elle profite à l’ensemble de l’humanité. Pourtant, l’annonce récente de Sam Altman, son directeur général, marque un tournant dans cette vision. Les prochaines fonctionnalités avancées de ChatGPT, particulièrement gourmandes en ressources de calcul, ne seront accessibles qu’aux abonnés payant le tarif Pro, et certaines nécessiteront même des frais supplémentaires. Une décision qui interroge : l’IA, souvent présentée comme un outil d’émancipation collective, est-elle en train de devenir un luxe réservé à une minorité ?
Cette question prend d’autant plus de poids que l’intelligence artificielle s’immisce dans tous les aspects de notre vie quotidienne, du travail à l’éducation en passant par la créativité. Si les innovations les plus performantes sont réservées à ceux qui peuvent se les offrir, quel sera l’impact sur l’égalité des chances et l’accès au savoir ?
Cette question prend d’autant plus de poids que l’intelligence artificielle s’immisce dans tous les aspects de notre vie quotidienne, du travail à l’éducation en passant par la créativité. Si les innovations les plus performantes sont réservées à ceux qui peuvent se les offrir, quel sera l’impact sur l’égalité des chances et l’accès au savoir ?
Pourquoi OpenAI restreint-il l’accès à ses dernières avancées ?
Derrière cette décision se cache une réalité économique implacable : le coût exorbitant du calcul informatique nécessaire pour faire fonctionner les modèles d’IA les plus sophistiqués. Entraîner un modèle comme GPT-4 ou GPT-5 représente un investissement de plusieurs dizaines, voire centaines de milliards de dollars. Les dépenses opérationnelles pour maintenir des services comme ChatGPT à l’échelle mondiale ne sont pas moins colossales. Face à cette équation financière, OpenAI se trouve contraint de trouver un équilibre entre innovation et rentabilité.
Sam Altman l’a explicitement formulé : l’entreprise souhaite explorer ce qu’il est possible de réaliser en consacrant une puissance de calcul massive à des idées nouvelles. Mais cette exploration a un prix, et c’est aux utilisateurs les plus engagés financièrement qu’il revient de le payer, du moins dans un premier temps. Cette approche progressive n’est pas nouvelle : lors du déploiement de GPT-4.5, les abonnés premium avaient déjà bénéficié d’un accès prioritaire, tandis que les autres devaient patienter. Cette fois, la logique est poussée plus loin, avec des fonctionnalités qui pourraient nécessiter des paiements supplémentaires, même pour les abonnés Pro.
L’objectif affiché reste de réduire, à terme, le coût de l’intelligence artificielle pour la rendre accessible au plus grand nombre. Pourtant, cette promesse, aussi louable soit-elle, manque de précision sur les délais et les moyens concrets pour y parvenir. Elle laisse ainsi planer un doute : cette démocratisation tant attendue ne risque-t-elle pas de rester un horizon toujours fuyant ?
Sam Altman l’a explicitement formulé : l’entreprise souhaite explorer ce qu’il est possible de réaliser en consacrant une puissance de calcul massive à des idées nouvelles. Mais cette exploration a un prix, et c’est aux utilisateurs les plus engagés financièrement qu’il revient de le payer, du moins dans un premier temps. Cette approche progressive n’est pas nouvelle : lors du déploiement de GPT-4.5, les abonnés premium avaient déjà bénéficié d’un accès prioritaire, tandis que les autres devaient patienter. Cette fois, la logique est poussée plus loin, avec des fonctionnalités qui pourraient nécessiter des paiements supplémentaires, même pour les abonnés Pro.
L’objectif affiché reste de réduire, à terme, le coût de l’intelligence artificielle pour la rendre accessible au plus grand nombre. Pourtant, cette promesse, aussi louable soit-elle, manque de précision sur les délais et les moyens concrets pour y parvenir. Elle laisse ainsi planer un doute : cette démocratisation tant attendue ne risque-t-elle pas de rester un horizon toujours fuyant ?
Quelles conséquences pour les utilisateurs ?
La décision d’OpenAI instaure de fait une hiérarchie entre ses utilisateurs. Ceux qui souscrivent à un abonnement Pro, facturé autour de vingt dollars par mois, auront accès aux dernières innovations, ce qui peut justifier leur investissement. À l’inverse, les abonnés aux formules moins chères, voire les utilisateurs gratuits, devront se contenter de versions moins performantes ou attendre des mois, voire des années, avant de pouvoir en bénéficier.
Cette segmentation n’est pas sans rappeler les modèles économiques d’autres géants du numérique, comme Netflix ou Spotify, qui réservent certains contenus à leurs abonnés premium. Mais avec l’intelligence artificielle, la dimension est différente. ChatGPT et ses concurrents ne sont pas de simples plateformes de divertissement : ils deviennent des outils centraux pour le travail, l’apprentissage et la création. Réserver les fonctionnalités les plus avancées à une élite économique revient à créer une inégalité d’accès aux moyens de production et d’innovation.
Les utilisateurs les moins engagés financièrement pourraient alors se tourner vers des alternatives. Google, avec son modèle Gemini, Anthropic avec Claude, ou encore Mistral avec Le Chat, pourraient profiter de cette frustration pour attirer de nouveaux utilisateurs avec des offres plus accessibles. Certains pourraient aussi réduire leur usage de ChatGPT, estimant que la version gratuite ou basique ne justifie plus leur attention. À plus grande échelle, cette dynamique interroge la mission même d’OpenAI, fondée sur l’idée de faire bénéficier l’humanité toute entière des avancées de l’IA.
Une question se pose alors : jusqu’où peut-on segmenter l’accès à l’intelligence artificielle sans trahir l’idéal d’une technologie au service de tous ?
Cette segmentation n’est pas sans rappeler les modèles économiques d’autres géants du numérique, comme Netflix ou Spotify, qui réservent certains contenus à leurs abonnés premium. Mais avec l’intelligence artificielle, la dimension est différente. ChatGPT et ses concurrents ne sont pas de simples plateformes de divertissement : ils deviennent des outils centraux pour le travail, l’apprentissage et la création. Réserver les fonctionnalités les plus avancées à une élite économique revient à créer une inégalité d’accès aux moyens de production et d’innovation.
Les utilisateurs les moins engagés financièrement pourraient alors se tourner vers des alternatives. Google, avec son modèle Gemini, Anthropic avec Claude, ou encore Mistral avec Le Chat, pourraient profiter de cette frustration pour attirer de nouveaux utilisateurs avec des offres plus accessibles. Certains pourraient aussi réduire leur usage de ChatGPT, estimant que la version gratuite ou basique ne justifie plus leur attention. À plus grande échelle, cette dynamique interroge la mission même d’OpenAI, fondée sur l’idée de faire bénéficier l’humanité toute entière des avancées de l’IA.
Une question se pose alors : jusqu’où peut-on segmenter l’accès à l’intelligence artificielle sans trahir l’idéal d’une technologie au service de tous ?
La guerre des géants de l’IA : qui sortira gagnant ?
OpenAI n’évolue pas dans un vide concurrentiel. Ses rivaux, qu’il s’agisse de Google, d’Anthropic, de Mistral ou de Meta, investissent aussi des milliards de dollars pour développer des modèles toujours plus performants. Dans ce contexte, chaque acteur doit innover rapidement tout en trouvant un équilibre entre performance et coût pour rester compétitif.
La stratégie d’OpenAI, qui consiste à réserver ses meilleures fonctionnalités à une minorité de clients premium, pourrait inspirer ses concurrents. Si ce modèle s’impose, l’idée que l’IA de pointe est un produit de luxe pourrait se normaliser. À l’inverse, certains acteurs pourraient choisir de se différencier en misant sur l’accessibilité. Mistral, par exemple, avec son approche open source, ou Meta, qui rend ses modèles Llama disponibles gratuitement pour les développeurs, pourraient capitaliser sur cette frustration des utilisateurs.
Cette dynamique concurrentielle soulève une autre question : celle d’une éventuelle bulle spéculative. Bret Taylor, président d’OpenAI, a récemment comparé l’essor actuel de l’IA à la bulle Internet des années 1990. Les investissements sont massifs, mais les revenus peinent à suivre, et les valorisations des entreprises reposent souvent sur des promesses futures plutôt que sur des profits tangibles. Si les attentes ne sont pas comblées, le risque d’un krach n’est pas à exclure !!! Constat que nous pouvons partager.
L’intelligence artificielle est-elle en train de reproduire les excès du passé, ou parviendra-t-elle à éviter l’éclatement d’une bulle : une question prégnante ?
La stratégie d’OpenAI, qui consiste à réserver ses meilleures fonctionnalités à une minorité de clients premium, pourrait inspirer ses concurrents. Si ce modèle s’impose, l’idée que l’IA de pointe est un produit de luxe pourrait se normaliser. À l’inverse, certains acteurs pourraient choisir de se différencier en misant sur l’accessibilité. Mistral, par exemple, avec son approche open source, ou Meta, qui rend ses modèles Llama disponibles gratuitement pour les développeurs, pourraient capitaliser sur cette frustration des utilisateurs.
Cette dynamique concurrentielle soulève une autre question : celle d’une éventuelle bulle spéculative. Bret Taylor, président d’OpenAI, a récemment comparé l’essor actuel de l’IA à la bulle Internet des années 1990. Les investissements sont massifs, mais les revenus peinent à suivre, et les valorisations des entreprises reposent souvent sur des promesses futures plutôt que sur des profits tangibles. Si les attentes ne sont pas comblées, le risque d’un krach n’est pas à exclure !!! Constat que nous pouvons partager.
L’intelligence artificielle est-elle en train de reproduire les excès du passé, ou parviendra-t-elle à éviter l’éclatement d’une bulle : une question prégnante ?
Vers une société à deux vitesses ?
Au-delà des enjeux économiques et concurrentiels, la décision d’OpenAI pose une question sociétale majeure : l’IA va-t-elle devenir un outil d’inégalité ? Les entreprises et les individus les plus aisés pourront accéder aux fonctionnalités les plus avancées, ce qui leur donnera un avantage compétitif certain, que ce soit en termes de productivité, d’accès à l’information ou de capacité d’innovation. À l’inverse, les étudiants, les petites entreprises ou les pays en développement devront se contenter de versions moins performantes, creusant ainsi l’écart.
Face à cette dynamique, les pouvoirs publics pourraient être amenés à jouer un rôle plus actif. Subventionner l’accès à l’IA pour les acteurs publics, comme les écoles ou les hôpitaux, encadrer les pratiques des géants du numérique pour éviter une monopolisation des innovations, ou encore soutenir les alternatives open source sont autant de pistes qui pourraient être explorées. L’Union européenne, par exemple, a déjà commencé à investir dans des projets comme Mistral pour promouvoir une IA plus ouverte et accessible.
L’intelligence artificielle a le potentiel de révolutionner des secteurs entiers, de la santé à l’éducation en passant par la lutte contre le changement climatique. Mais si son accès est restreint, elle pourrait aussi aggraver les inégalités existantes. Le risque est alors de voir se creuser un fossé entre ceux qui peuvent se permettre d’exploiter pleinement ces outils et ceux qui en sont exclus.
Faut-il accepter que l’innovation soit d’abord réservée à ceux qui peuvent payer, au nom du progrès technologique ? Ou faut-il exiger une accessibilité immédiate pour tous, quitte à ralentir le rythme des avancées ?
Face à cette dynamique, les pouvoirs publics pourraient être amenés à jouer un rôle plus actif. Subventionner l’accès à l’IA pour les acteurs publics, comme les écoles ou les hôpitaux, encadrer les pratiques des géants du numérique pour éviter une monopolisation des innovations, ou encore soutenir les alternatives open source sont autant de pistes qui pourraient être explorées. L’Union européenne, par exemple, a déjà commencé à investir dans des projets comme Mistral pour promouvoir une IA plus ouverte et accessible.
L’intelligence artificielle a le potentiel de révolutionner des secteurs entiers, de la santé à l’éducation en passant par la lutte contre le changement climatique. Mais si son accès est restreint, elle pourrait aussi aggraver les inégalités existantes. Le risque est alors de voir se creuser un fossé entre ceux qui peuvent se permettre d’exploiter pleinement ces outils et ceux qui en sont exclus.
Faut-il accepter que l’innovation soit d’abord réservée à ceux qui peuvent payer, au nom du progrès technologique ? Ou faut-il exiger une accessibilité immédiate pour tous, quitte à ralentir le rythme des avancées ?
L’IA et notre société sont à la croisée des chemins
L’annonce de Sam Altman marque un tournant dans l’histoire de l’intelligence artificielle. OpenAI, comme ses concurrents, se trouve confronté à un dilemme : comment financer l’innovation tout en restant fidèle à l’idéal d’une technologie accessible à tous ? La réponse à cette question déterminera non seulement l’avenir d’OpenAI, mais aussi la place que l’IA occupera dans notre société.
Plusieurs scénarios sont envisageables. Si OpenAI parvient à réduire ses coûts de calcul, cette stratégie pourrait finalement bénéficier à tous. Mais cela suppose des avancées technologiques majeures, comme le développement de modèles plus efficaces ou des partenariats avec des fournisseurs de cloud à moindre coût. À l’inverse, si les concurrents réagissent en proposant des alternatives plus accessibles, OpenAI pourrait être contraint de revoir sa copie pour ne pas perdre sa base d’utilisateurs.
Enfin, si rien ne change, l’intelligence artificielle pourrait bien devenir un outil d’inégalité, réservé à une élite économique et technologique. Une telle évolution aurait des conséquences durables, non seulement sur le plan économique, mais aussi sur le plan social et politique.
Une chose est sûre : le modèle économique de l’IA est en train de se définir sous nos yeux. Les choix faits aujourd’hui par les entreprises, les régulateurs et les utilisateurs auront un impact profond sur la société de demain. À nous de décider quelle voie nous voulons emprunter.
Plusieurs scénarios sont envisageables. Si OpenAI parvient à réduire ses coûts de calcul, cette stratégie pourrait finalement bénéficier à tous. Mais cela suppose des avancées technologiques majeures, comme le développement de modèles plus efficaces ou des partenariats avec des fournisseurs de cloud à moindre coût. À l’inverse, si les concurrents réagissent en proposant des alternatives plus accessibles, OpenAI pourrait être contraint de revoir sa copie pour ne pas perdre sa base d’utilisateurs.
Enfin, si rien ne change, l’intelligence artificielle pourrait bien devenir un outil d’inégalité, réservé à une élite économique et technologique. Une telle évolution aurait des conséquences durables, non seulement sur le plan économique, mais aussi sur le plan social et politique.
Une chose est sûre : le modèle économique de l’IA est en train de se définir sous nos yeux. Les choix faits aujourd’hui par les entreprises, les régulateurs et les utilisateurs auront un impact profond sur la société de demain. À nous de décider quelle voie nous voulons emprunter.
A retenir :
Site officiel d’OpenAI : AGI et superintelligence
- Planning prévisionnel : OpenAI confirme que l’AGI (intelligence artificielle générale) est un objectif central et que la progression vers la superintelligence est déjà en cours. Le document souligne que l’AGI pourrait transformer radicalement le monde, avec des risques et des opportunités extraordinaires. OpenAI insiste sur la nécessité de pour garantir la sécurité et l’adaptation de la société. La mission reste de s’assurer que l’AGI bénéficie à toute l’humanité.
- Gouvernance : OpenAI appelle à une de la superintelligence, afin d’éviter les risques existentiels et de favoriser une intégration harmonieuse avec la société.
- projet vise à construire une infrastructure massive pour soutenir le développement de l’AGI et de la superintelligence, en partenariat avec Microsoft, Oracle, NVIDIA et d’autres. L’objectif est de créer des , notamment aux États-Unis et à l’international. : Annoncé en janvier 2025, ce
- Structure et mission : OpenAI maintient une
Déclarations de Sam Altman sur X (Twitter) en 2025
pour concilier innovation et mission éthique. Sam Altman a réaffirmé en mai 2025 que cette structure permet de poursuivre la mission de faire bénéficier l’AGI à toute l’humanité, tout en permettant des investissements massifs. - Planning : OpenAI confirme que l’AGI (intelligence artificielle générale) est un objectif central et que la progression vers la superintelligence est déjà en cours. Le document souligne que l’AGI pourrait transformer radicalement le monde, avec des risques et des opportunités extraordinaires. OpenAI insiste sur la nécessité de ralentir le développement à certains moments pour garantir la sécurité et l’adaptation de la société. La mission reste de s’assurer que l’AGI bénéficie à toute l’humanité.
- Governance of superintelligence : OpenAI appelle à une coordination internationale pour gérer le développement de la superintelligence, afin d’éviter les risques existentiels et de favoriser une intégration harmonieuse avec la société.
- Projet Stargate : Annoncé en janvier 2025, ce projet vise à construire une infrastructure massive pour soutenir le développement de l’AGI et de la superintelligence, en partenariat avec Microsoft, Oracle, NVIDIA et d’autres. L’objectif est de créer des centres de données de nouvelle génération, notamment aux États-Unis et à l’international.
- Structure et mission : OpenAI maintient une structure hybride (à but non lucratif contrôlant une entité à but lucratif plafonné) pour concilier innovation et mission éthique. Sam Altman a réaffirmé en mai 2025 que cette structure permet de poursuivre la mission de faire bénéficier l’AGI à toute l’humanité, tout en permettant des investissements massifs.
- Sur l’AGI et la superintelligence :
- En janvier 2025, Altman a tempéré les attentes : « twitter hype is out of control again. we are not gonna deploy AGI next month, nor have we built it. we have some very cool stuff for you but pls chill and cut your expectations 100x! ».
- En mai 2025, il a déclaré : « i think we should stop arguing about what year AGI will arrive and start arguing about what year the first self-replicating spaceship will take off », suggérant que la discussion doit évoluer vers des applications futures plus ambitieuses.
- Il a aussi affirmé que l’industrie construit « something PROFOUND », une sorte de « BRAIN OF THE WORLD », accessible, personnalisable et révolutionnaire.
- Altman a confirmé en janvier 2025 que OpenAI est « confident we know how to build AGI » et que la superintelligence est la prochaine étape.
- AGI : OpenAI et Altman estiment que les bases technologiques pour l’AGI sont posées, mais insistent sur la prudence et la gestion des attentes.
- Superintelligence : Considérée comme l’étape suivante, elle nécessite une gouvernance mondiale et des infrastructures adaptées (projet Stargate).
- Stratégie d’investissement : Les partenariats avec Microsoft, Oracle et SoftBank, ainsi que les levées de fonds records, visent à financer ces ambitions, tout en maintenant une structure hybride pour préserver la mission "éthique".