Naviguer en temps d’incertitude, c’est accepter de penser l’avenir avec ses incertitudes, mais avec une conscience aiguë de nos responsabilités collectives.
À Produrable 2025, le mot « incertitude » n’a pas été un obstacle, mais un point de départ. Dans un monde où les repères vacillent et les certitudes s’effacent, les intervenants réunis autour de Jacques Paquier ont esquissé des pistes, des réflexions, des engagements. Le progrès, ce vieux compagnon de route de l’humanité, a été interrogé dans sa dimension philosophique et technologique. De l’Antiquité à l’intelligence artificielle, il ne cesse de poser la même question : que voulons-nous transmettre ? Et surtout, à qui ?
La responsabilité intergénérationnelle s’est imposée comme fil rouge. Entre poésie et stratégie, les débats ont révélé une tension féconde entre héritage et innovation. Loin d’un progrès aveugle, les voix présentes ont plaidé pour un progrès éclairé, conscient de ses revers, capable de se réinventer sans se renier.
La RSE, longtemps cantonnée à des obligations réglementaires, semble retrouver une vigueur stratégique. Face aux reculs politiques et aux discours climatosceptiques, elle devient un levier d’action, un outil de résilience. Mais peut-elle encore peser face aux vents contraires ? La table ronde a montré que la réponse dépendra de notre capacité à faire de la responsabilité un moteur, et non un frein.
Les territoires, eux, sont déjà en première ligne. En 2050, les villes abriteront plus des deux tiers de l’humanité. Elles consomment aujourd’hui 78 % de l’énergie mondiale et génèrent plus de 60 % des émissions de gaz à effet de serre. Comment les adapter sans les dénaturer ? Comment concilier densité urbaine et qualité de vie, résilience climatique et inclusion sociale ? Les experts, relancés avec finesse par Françoise Blind-Kempinski, ont esquissé des scénarios, mais surtout posé les bonnes questions.
Et puis, il y a l’océan. L’économie bleue, souvent reléguée au second plan, a trouvé ici une place centrale. « Le chant des baleines est richesse, témoin de nos cœurs en détresse », a lancé Maia MedAli en ouverture. Derrière la poésie, une réalité brute : les écosystèmes marins sont essentiels à notre survie. Ils captent le carbone, nourrissent des milliards d’êtres humains, régulent le climat. Mais leur exploitation à outrance menace cet équilibre fragile. Investir dans l’économie bleue, oui, mais avec les pieds sur terre.
Naviguer en temps d’incertitude, c’est donc refuser l’aveuglement. C’est choisir la lucidité, la coopération, l’ancrage dans le long terme. C’est faire le pari que l’avenir ne se subit pas, mais se construit — à condition d’oser le penser autrement.
À Produrable 2025, le mot « incertitude » n’a pas été un obstacle, mais un point de départ. Dans un monde où les repères vacillent et les certitudes s’effacent, les intervenants réunis autour de Jacques Paquier ont esquissé des pistes, des réflexions, des engagements. Le progrès, ce vieux compagnon de route de l’humanité, a été interrogé dans sa dimension philosophique et technologique. De l’Antiquité à l’intelligence artificielle, il ne cesse de poser la même question : que voulons-nous transmettre ? Et surtout, à qui ?
La responsabilité intergénérationnelle s’est imposée comme fil rouge. Entre poésie et stratégie, les débats ont révélé une tension féconde entre héritage et innovation. Loin d’un progrès aveugle, les voix présentes ont plaidé pour un progrès éclairé, conscient de ses revers, capable de se réinventer sans se renier.
La RSE, longtemps cantonnée à des obligations réglementaires, semble retrouver une vigueur stratégique. Face aux reculs politiques et aux discours climatosceptiques, elle devient un levier d’action, un outil de résilience. Mais peut-elle encore peser face aux vents contraires ? La table ronde a montré que la réponse dépendra de notre capacité à faire de la responsabilité un moteur, et non un frein.
Les territoires, eux, sont déjà en première ligne. En 2050, les villes abriteront plus des deux tiers de l’humanité. Elles consomment aujourd’hui 78 % de l’énergie mondiale et génèrent plus de 60 % des émissions de gaz à effet de serre. Comment les adapter sans les dénaturer ? Comment concilier densité urbaine et qualité de vie, résilience climatique et inclusion sociale ? Les experts, relancés avec finesse par Françoise Blind-Kempinski, ont esquissé des scénarios, mais surtout posé les bonnes questions.
Et puis, il y a l’océan. L’économie bleue, souvent reléguée au second plan, a trouvé ici une place centrale. « Le chant des baleines est richesse, témoin de nos cœurs en détresse », a lancé Maia MedAli en ouverture. Derrière la poésie, une réalité brute : les écosystèmes marins sont essentiels à notre survie. Ils captent le carbone, nourrissent des milliards d’êtres humains, régulent le climat. Mais leur exploitation à outrance menace cet équilibre fragile. Investir dans l’économie bleue, oui, mais avec les pieds sur terre.
Naviguer en temps d’incertitude, c’est donc refuser l’aveuglement. C’est choisir la lucidité, la coopération, l’ancrage dans le long terme. C’est faire le pari que l’avenir ne se subit pas, mais se construit — à condition d’oser le penser autrement.
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