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ThinkViz, fait sa rentrée


David Commarmond


Le 12 septembre 2012, à 19H, au Café des livres rue St Martin dans le 4ème arrondissement, c'est fait la rentrée du VizThink France. Autour de Philippe MacClenahan, Xavier, Patricia, Roberta, Frédéric, Olivier, Lal, Damien et Tania ont tenu leur première réunion.



ThinkViz, fait sa rentrée
Divisé en deux temps, des axes de réflexions de projets ont été proposés et dans un second temps, afin d'être en phase avec l'actualité, en l'occurrence la rentrée littéraire, un panorama des lectures qui ont retenu l'attention des participants. 
 
Des projets ambitieux :
En lien direct avec l'initiative américaine, VizThink France est un des membre les plus actif sur la toile. Alimentation du blog, conférences, articles, interviews d'acteurs du monde de la dataviz sont les principaux projets de cette années.
 
Ne sont pas oubliés bien sûr la mise en valeur des évènements européens comme ceux qui auront lieu à Londres et Amsterdam au début de l'année 2013.
 
La rentrée littéraire : 
La rentrée littéraire, plus que les livres parus récemment, la primauté est donnée aux livres qui ont marqué les participants.
 
La présentation démarra par un comparaison entre deux livres, Présentations zen et The back of the Napkin a été réalisé par Frédéric. Illustré par des panneaux la démarche mis en avant les points de convergences et surtout de divergences entre ses deux approches. 

Très riches les arguments développés  ont fait l'objet d'âpres discussions. De la présentation qui dura plus de 20 minutes, j'ai retenu deux éléments essentiels :
- La façon dont on pose la question, conditionne la réponse et la solution que l'on souhaite apporter. 
- La valeur ajoutée, ne se voit pas forcément, elle peut être cachée ou difficilement mesurable et peut se trouver uniquement dans le travail collaboratif et l'émergence de l'innovation.
 
Les deux ouvrages soulignent cependant le rôle du design et du designer dans la production des visuels. Associer un artiste ou développer la sensibilité artistique des participants, la question demeure. En effet, un dessin trop réaliste focalise l'attention sur les détails alors qu'une ébauche, un crayonné marque plus l'aspect fonctionnel.
 
Olivier ensuite présenta ses choix :Game storming. L'aspect positif du livre est pour lui l'approche variée des outils. Il trouve que ce livre passe aussi très bien en entreprise. Un point faible : il regrette cependant qu'il soit monolithique.
 
The lexicon of comicana, de Mort Walker, livre à petit prix qui propose un vocabulaire icônographique. Il peut être complété par la grammaire de l'imagination de grani rodary.
 
Xavier proposa ensuite Reading is seeing, livre américain non traduit, orienté pédagogie. Ecrit par un professeur, il parle d'une expérience qu'il a réalisé sur ses élèves en leur faisant dessiner les histoires qu'ils ont lus. C'est un exercice d'externalisation de la pensée, s'adressant plus aux parents et aux enseignants.  Il n'en demeure pas moins une approche originale, qui peut être utilisée par tout à chacun en externalisant sa pensée,  en la dessinant tout simplement.
 

Le point faible du livre : il se focalise sur le pourquoi et en oubli le comment.
 
Philippe, proposa, lui un panorama de la danse contemporaine. C'est en effet la transcription des pas de danses des chorégraphes (exercice non codifiée) qui retînt son attention.
 
Tania proposa un petit livre, Paris vs New York de Vahram Muratyan, sans prétention, ce livre demeure un petit bijou visuel
 
Roberta, revint sur son livre de chevet, un classique de Paul Klee, pedagogical sketchbook.  Enfin pour terminer, elle présenta un petit livre pour les enfants " petit bleu et petit jaune ". Et invita a voir ce livre sous un nouveau jour,  plus storytelling et rappela la part d'émotionnel et  d'imaginaire nécessaire pour apprécier le livre. 
 
 
Vers 21h30, c'est autour d'un dîner que c'est terminé cette première réunion de la session 2012-2013.