DC : Enchanté Lisa, vous avez soutenu récemment votre Bachelor en Suisse à HESGE, pouvez-vous nous en parler ?
LG : Merci beaucoup ! Oui, la soutenance s'est bien passée. J'étais très investie dans ce sujet, car la veille et ses enjeux me passionnent énormément. J'avoue que j'étais initialement assez anxieuse, car c'était ma première expérience de ce type et j'avais peur d'oublier des informations cruciales ou de perdre le fil.
Jai été très bien accueillie par le jury. Les membres du jury, notamment Hélène Madinier, Stéphanie Hansen, et Monsieur Kilian Cuche (en tant qu'élément neutre ayant une expertise dans la veille), étaient parfaitement familiarisés avec le sujet. Cette familiarité m'a permis d'être plus naturelle dans mon discours et de partager librement mes points de vue et mes ressentis, ce qui a véritablement enrichi ma présentation.
L'expérience d'apprentissage a été formidable : j'ai énormément appris et j'ai beaucoup gagné en richesse de connaissances et de compétences. J'ai eu un plaisir immense à échanger avec les gens, à visiter les institutions lors des entretiens, ce qui m'a permis de transposer les aspects théoriques de mon travail dans la réalité concrète du terrain et du quotidien professionnel.
Jai été très bien accueillie par le jury. Les membres du jury, notamment Hélène Madinier, Stéphanie Hansen, et Monsieur Kilian Cuche (en tant qu'élément neutre ayant une expertise dans la veille), étaient parfaitement familiarisés avec le sujet. Cette familiarité m'a permis d'être plus naturelle dans mon discours et de partager librement mes points de vue et mes ressentis, ce qui a véritablement enrichi ma présentation.
L'expérience d'apprentissage a été formidable : j'ai énormément appris et j'ai beaucoup gagné en richesse de connaissances et de compétences. J'ai eu un plaisir immense à échanger avec les gens, à visiter les institutions lors des entretiens, ce qui m'a permis de transposer les aspects théoriques de mon travail dans la réalité concrète du terrain et du quotidien professionnel.
DC : C'est inspirant d'entendre que vous avez transformé cette anxiété en une expérience positive et enrichissante, notamment grâce à un encadrement compréhensif. J'ai cru comprendre que cet accompagnement a été précieux tout au long de votre mandat.
LG : Absolument. J'ai été très bien entourée, en particulier par Stéphanie Haesen et Hélène Madinier, qui ont fait preuve d'une grande compréhension. Il y a eu des moments où je me sentais perdue dans mes analyses, et elles m'ont aidée à me recentrer sur le sujet, ce qui a été très valorisant pour moi.
DC : Votre travail a manifestement dépassé le simple exercice académique. Quels ont été les éléments clés que vous avez mis en valeur lors de la soutenance, et quelles sont les contributions marquantes qui en découlent ?
LG : Je me suis concentrée principalement sur les résultats du sondage quantitatif et un bilan critique des 11 entretiens que j'ai menés. Nous avons mis en lumière des éléments très étonnants, notamment le développement prometteur de l'usage de l'Intelligence Artificielle (IA) dans la veille en Suisse romande.
L'élément nouveau qui a été très apprécié lors de la soutenance est la présentation de deux modèles de veille. Ces modèles sont transversaux et adaptables à différents types d'institutions.
L'élément nouveau qui a été très apprécié lors de la soutenance est la présentation de deux modèles de veille. Ces modèles sont transversaux et adaptables à différents types d'institutions.
- Le premier modèle répondait à l'objectif principal de mon mandat : proposer un modèle de recommandation adapté aux PME.
- Le second modèle, très bien accueilli par le jury, est une adaptation pour les bibliothèques universitaires.
DC : En parlant d'IA, quel rôle lui attribuez-vous dans le domaine de la veille professionnelle aujourd’hui?
LG : Je pense que l'IA est un atout majeur. Je la vois comme un assistant ou un outil de collaboration. Elle permet notamment l'automatisation de certaines tâches et offre un premier bilan analytique pour faire ressortir les éléments les plus percutants. Cependant, je suis une fervente défenseure de l'analyse humaine : le bilan critique final doit absolument venir de nous. L'IA nous permet de gagner du temps et peut même être une source d'inspiration.
DC : Votre travail est si riche qu'il a déjà donné lieu à plusieurs présentations distinctes. Est-ce que cette dynamique se poursuivra ?
LG : Oui ! D'un seul travail de Bachelor, j'ai réussi à en dériver trois ou quatre initiatives différentes. J'ai présenté les résultats lors de ma soutenance, puis de façon plus synthétique à l'événement Swissintell, et je prévois une autre présentation à l'Université de Genève pour les bibliothèques universitaires.
Ce qui me rend le plus heureuse, c'est de voir que mon travail puisse vivre et qu'il est utile pour les gens, et qu'il ne va pas juste « prendre la poussière ». Les modèles que j'ai développés ont été pris en main ici à la Haute École de Gestion, et cela va déboucher sur de nouvelles propositions de sujets, des ateliers et des workshops.
Ce qui me rend le plus heureuse, c'est de voir que mon travail puisse vivre et qu'il est utile pour les gens, et qu'il ne va pas juste « prendre la poussière ». Les modèles que j'ai développés ont été pris en main ici à la Haute École de Gestion, et cela va déboucher sur de nouvelles propositions de sujets, des ateliers et des workshops.
DC : Allez vous poursuivre votre étude sous la forme d'un Master.
LG : Tout à fait. Après une période de réflexion, je suis décidée à continuer. Mon souhait est de poursuivre avec un Master et de donner une continuité à mon travail. Le fait que nos Bachelor HES (Hautes Écoles Spécialisées) soient très axés sur l'aspect pratique, avec des mandats concrets sur le terrain, facilite cette transition vers un niveau Master où l'on porte davantage sur la réflexion, l'analyse et la création de solutions.
DC : Votre étude a souligné la particularité de l'écosystème des PME en Suisse romande, notamment l'absence d'institutionnalisation de l'Intelligence Économique (IE) et une culture du secret. En prenant l'exemple du secteur de l'horlogerie, connu pour son besoin de confidentialité comment ces entreprises d'excellence parviennent-elles à concilier cette culture du secret ou de la discrétion avec l'impératif de la veille stratégique et la transmission du savoir-faire aux futurs jeunes professionnels ?
LG : Historiquement, la veille et l'IE ne sont pas institutionnalisées en Suisse comme elles le sont en France, ce qui rend difficile l'établissement d'une culture du partage d'information. De plus, certains acteurs associent encore la veille à l'espionnage industriel. Cependant, le secteur de l'horlogerie investit grandement dans des dispositifs de veille avancés, notamment pour tout ce qui touche aux brevets et aux nouvelles technologies. Ces activités sont souvent menées par des personnes ayant une carrière confirmée et une grande expérience. L'intégration de la nouvelle génération se fait principalement par des mandats d'apprentissage ou des travaux de Bachelor. Ces projets sont très enrichissants pour les étudiants et l'institution, mais en raison des spécificités du domaine horloger, surtout en R&D, ces mandats sont confidentiels. Ces projets représentent un point de communication directe essentiel entre les étudiants et les professionnels du secteur. J'ai d'ailleurs pu constater une énorme richesse en termes de méthodes et d'outils appliqués, ce qui m'a été plus facile à recueillir en assurant que je ne m'intéressais qu'aux méthodes et non au contenu.
DC : Nous espérons avoir de vos nouvelles très bientôt Lisa.
DC : Nous espérons avoir de vos nouvelles très bientôt Lisa.

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