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Mois de la Cybersécurité - CMCS à la Rochelle - Jeunesse et Cybersécurité


David Commarmond




DC : Octobre est bientôt arrivé avec lui le mois de la cybersécurité. Quel est le thème de cette dixième édition ?

Mois de la Cybersécurité - CMCS à la Rochelle - Jeunesse et Cybersécurité
DS : Déjà dix ans et cinquième année pour CMCS de participation à cet événement. Oui, Cette année l’accent est mis sur la sensibilisation : les rançongiciels et l'hameçonnage. Officiellement lancé le 27 Septembre denier vidéo.

DC : Quel est le programme de CMCS pour 2022 ?

DS : CMCS organise sur La Rochelle un événement intitulé « Jeunesse et cybersécurité » sur deux jours à destination de la jeunesse, collégiens, lycéens, étudiants et jeunes adultes. L’originalité de la démarche repose sur le spectre très large du public associé réuni pendant un temps dans un même lieu. CMCS bénéficie du soutien tant des institutions nationales que régionales et locales, parmi elles, l’ANSSI, l’Éducation Nationale, la Gendarmerie, la Police ainsi que des organisations telles SOLURIS et même d’une fondation, la fondation ANTHONY MAINGUENE.

DC : Quand aura-t-il lieu et où ?

DS : Il aura lieu le 7 et 8 Octobre 2022 à l’Université de la Rochelle, 44 rue Albert Einstein. Pendant deux jours se succéderont des ateliers et tables rondes afin de nous faire réfléchir sur les enjeux liés à la jeunesse et la cyber criminalité. En vérité, ils sont doubles : l’aspect risques nouveaux qui sera abordé le vendredi et l’aspect, nouveaux experts qui sera traité le samedi.
 
Dans ce domaine, percuté par l’actualité où plusieurs affaires impactant des jeunes, le sujet ne peut qu’intéressé notre jeune public.

DC : Avec votre expérience, quelles évolutions avez-vous vu ?

DS : Pendant longtemps seule la dimension physique de l’agression était prise en compte, les coups les blessures, se traduisant par des ITT et des indemnités en conséquence. Dans une moindre mesure le préjudice moral et psychologique étaient pris en compte. Avec l’arrivée du numérique, il est devenu possible d’agresser l’autre sans bouger de sa chaise en se cachant derrière son écran et en utilisant comme alibi une certaine forme d’humour. Avec l’arrivée du mobile, la violence est encore monté d’un cran, la mobilité, a engendré deux phénomènes, en tout lieu et tout temps. Le harcèlement, ne se limitant plus à la cour de récréation, les espaces communs, mais aussi à toutes les temporalités, le cyber-harcèlement, est devenu permanent, insidieux, souvent sans que les parents ou les adultes l’identifie, en prennent conscience et le fassent cesser.
 
Bien souvent, les adultes sont démunis d’outils de préventions, de méthodologie. Et les institutions peinent à répondre à leurs questions.
 
L’objectif de CMCS est de contribuer à faire prendre conscience aux différents acteurs des différents enjeux, d’apporter sa pierre au dialogue entre les institutions. Car d’harcelé, la victime peut devenir harceleuse et cela peut continuer bien au-delà de l’adolescence.

DC : En dehors de cet événement, à quelle autre occasion peut-on vous retrouver ?

DS : Je serai à l’inauguration du premier centre régional dédié à la cybersécurité à Bordeaux le 10 Octobre prochain.

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